#pointralliement – Nadine Morano met fin au suspense. L’ancienne députée annonce, dans une interview au Figaro.fr, lundi 17 septembre, soutenir Jean-François Copé dans la course à la présidence de l’UMP.
"Aborder les sujets sans tabou"
Finies les bouderies, Nadine Morano soutient officiellement Jean-François Copé, même si ce dernier ne lui a laissé aucune place dans son équipe de campagne. Après avoir maintenu le doute, bien qu’elle ait déclaré préférer "cent fois [Copé] à François Fillon pour son comportement politique", l’ancienne députée prend position sans nuance pour l’actuel secrétaire général de l’UMP.
Une annonce qu’elle fait, lundi 17 septembre, sur lefigaro.fr :
J'ai décidé de soutenir Jean-François Copé. Nous avons besoin d'une UMP tonique et Jean-François est le mieux placé pour l'incarner par sa parole, sa solidité, sa capacité à aborder les sujets sans tabou. […]
Il a une vision moderne et décomplexée de la société. C'est aussi la mienne.
Et celle qui a défendu le cardinal Barbarin, d’ajouter la petite touche qui a fait la différence : la fidélité à Nicolas Sarkozy.
Mais j'avoue avoir été sensible à la position de Jean-François Copé qui a publiquement affirmé que si Nicolas Sarkozy décidait de revenir en politique, il serait à ses côtés.
J'apprécie cette fidélité.
L’ancienne députée UMP de Meurthe-et-Moselle reprend également à son compte l’argumentaire inlassablement répété par Jean-François Copé à chacun de ses déplacements ainsi que sur TF1, dimanche 16 septembre :
Nous allons élire le président de l'UMP pour un mandat de trois ans […] nous voterons à nouveau en 2015.
Il ne faut donc pas se tromper de débat: les militants ne vont pas choisir notre candidat à l'élection présidentielle, ni même les candidats à la primaire de 2016. Nous devons choisir le président de l'UMP, organisateur de l'opposition.
Ce que ça vaut :
Après une série de ralliements pour François Fillon, l’annonce de Nadine Morano est une bonne nouvelle pour Jean-François Copé, qui stoppe l’hémorragie. Avec l’ancienne députée, Copé récupère une figure médiatique du quinquennat de Nicolas Sarkozy.