LIGNE DE MIRE – "Ce n’est pas une primaire pour 2017 avant l’heure." Jean-François Copé a salué, dimanche 16 septembre sur TF1, la décision de Xavier Bertrand de ne pas briguer la présidence de l’UMP. Mais ce dimanche, à l'UMP, il était plus question de 2017 que de 2012.
"Il peut se passer beaucoup de choses"
Ils en rêvent tous. A l’UMP, la présidentielle de 2017 est dans toutes les têtes. Et Xavier Bertrand est venu le rappeler, dimanche 16 septembre, en annonçant qu’il ne serait pas candidat à la présidence de l’UMP mais aux primaires à droite en 2016. En ligne de mire : l’élection présidentielle de 2017.
Une échéance que Jean-François Copé a coché de longue date dans son calendrier. Mais pour l’heure, d’après le secrétaire général de l’Elysée, il s’agit de "choisir le leader de l’opposition pour la période 2012-2017".
Invité du JT de 20 heures de TF1, dimanche soir, le maire de Meaux a salué la décision de Xavier Bertrand. Un choix qu’il "respecte" :
Ce n’est pas une primaire pour 2017 avant l’heure, ce Congrès.
2017. La date était également au cœur de l’interview de Claude Guéant, ce dimanche. Interrogé sur un éventuel retour en politique de Nicolas Sarkozy, l’ancien ministre de l’Intérieur a insisté sur le fait que l’ancien chef de l’Etat serait, le cas échéant, un candidat "comme les autres", et qu’il devrait se soumettre à des primaires.
Egalement candidat à la présidence de l’UMP, l’ancienne plume de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, a aussi évoqué 2017, dimanche soir sur Europe 1. Tout en repoussant l’échéance :
2017, c'est très loin, ce n'est pas le sujet d'aujourd'hui. Il peut se passer beaucoup de choses.
Bruno Le Maire, candidat à la peine dans sa récolte des parrainages et qui nourrit également des ambitions pour le prochain scrutin présidentiel, tente lui aussi d'esquiver le débat sur 2017. Dans une interview aux Echosà paraître lundi 17 septembre, l'ancien ministre de l'Agriculture souligne que les objectifs électoraux à plus court terme de l'UMP sont les plus importants :
Nous ne retrouverons le pouvoir national que par là où nous l'avons perdu, c'est-à-dire par les territoires, les communes, les agglomérations, les cantons. C'est là qu'il faut que la droite reprenne pied, avant de songer à quelque échéance électorale nationale que ce soit, avant de songer à 2017.