APARTHEID – Pour la première session du conseil régional d’Ile-de-France, désormais présidé par Valérie Pécresse, les élus FN ont eu la surprise de voir les sièges autour d’eux vacants. Vides. "Ce n’est pas notre faute, personne ne veut s’asseoir à côté d’eux" , expliquait la présidence de région face à cette politique de "la chaise vide".
Mais ça, Wallerand de Saint Just, président du groupe FN au conseil régional d’Ile-de-France, ne l’accepte pas. Il veut défendre ses ouailles et a ainsi écrit à Valérie Pécresse, comme le relaye le Front national dans un communiqué ce mardi 26 janvier, pour dénoncer ce qu’il compare à une politique "d’apartheid". D’autant plus que la situation de "la chaise vide" s’est également reproduite en commission.
En mode "Calimero", l’élu d’extrême droite écrit ainsi :
"A ma demande (renouvelée et assez véhémente) d’explications et devant mes protestations, vous vous êtes bornée à préciser ceci : "effectivement, nous avons reçu une demande de chaise vide".
"
Il poursuit, dénonçant une différenciation entre les élus et une "humiliation" des élus frontistes :
"Vous avez exactement agi comme dans un pays d’apartheid : vous considérez que des êtres humains de seconde zone n’ont pas les mêmes droits que les autres élus et doivent être, physiquement, tenus à l’écart.
"
Et de conclure :
"Cet espace, où vous tendez à vouloir dégrader les élus du Front national dans cette assemblée, en instituant une zone d’exclusion, une espèce de "vide sanitaire", est proprement grotesque. Toutefois, il restera ainsi pendant six ans…
"
A LIRE AUSSI SUR LE LAB :