5 choses que vous ignoriez sur Valérie Pécresse (et que vous auriez préféré ne jamais savoir)

Publié à 17h07, le 17 avril 2015 , Modifié à 17h13, le 17 avril 2015

5 choses que vous ignoriez sur Valérie Pécresse (et que vous auriez préféré ne jamais savoir)
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Valérie Pécresse n'est pas que députée des Yvelines. Elle n'est pas seulement une ancienne ministre de Nicolas Sarkozy. Elle n'est pas non plus que la tête de liste UMP pour les prochaines élections régionales en Île-de-France.

Non, non. Valérie Pécresse est bien plus que cela. Le Point du jeudi 16 avril (article payant) consacre un long portrait à celle qui ambitionne de succéder à Jean-Paul Huchon en décembre. Nous avons répertorié cinq informations qui avaient, semble-t-il, échappé au commun des mortels concernant l'ancienne ministre du Budget.

 

  • 1. Elle n'est pas très marrante

 

Qu'on se le dise : travailler avec Valérie Pécresse n'est pas drôle tous les jours. "Avec Valérie, on ne se marre pas, lâche un membre de son équipe. Mais, vous savez, Merkel, elle n'est pas marrante non plus.". Angela Merkel étant le modèle de Valérie Pécresse, au contraire d'Hillary Clinton.

Le Point rapporte en guise d'illustration cette anecdote où, dans la voiture, la députée essaye de raconter une blague. L'hebdomadaire écrit :

 

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Elle s'emmêle, livrant la chute avant l'amorce, se reprend, finit par donner l'histoire – vraie – de cette fillette à qui son institutrice demande comment on nomme les habitants de Versailles, à quoi l'enfant répondit : 'les chrétiens'.

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  • 2. Elle n'a pas de pif

 

Ce n'est pas elle qui le dit mais Pierre Bédier, président du conseil général des Yvelines, c'est-à-dire le département où Valérie Pécresse est députée. L'élu UMP se demande encore comment l'ancienne ministre a pu en arriver là où elle est. Et il le dit sans détours :

 

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Pécresse n'a pas de pif, pas de charisme. Si la politique de terrain s'apprenait à l'école, elle serait la meilleure. Mais ça ne s'apprend pas. Pour gouverner une région, il ne faut pas seulement connaître ses dossiers, il faut sonder le tréfonds du cœur des 210 lascars qui siègent.

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Ou comment bien savonner la planche de celle qui ambitionne de gagner la région Île-de-France.

 

  • 3. Elle ne chie pas dans les bottes

 

Ce n'est pas parce qu'elle a quelques problèmes  avec certains camarades UMP que Valérie Pécresse va se mettre à canarder. Pas du tout. La députée des Yvelines préfère garder tout pour elle, même quand des collègues de son propre parti s'arrangent pour qu'elle échoue. Citée par Le Point, elle explique ce comportement dans un langage fleuri :

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Je ne suis pas une fille qui chie dans les bottes.

 

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  • 4. Elle avait des lectures précoces

 

Que lisiez-vous lorsque vous étiez adolescent ? Peut-être que vous ne vous en souvenez plus. Valérie Pécresse, elle, s'en rappelle très bien. Mais il faut dire que ses lectures n'étaient pas vraiment celles d'une fille de 13 ans. Le Point raconte :

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À 13 ans, Valérie Pécresse lit 'La Comédie Humaine', soulignant au crayon à papier – déjà ! – les adresses nommées par Balzac et les visitant une par une.

 

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  • 5. Elle avait un peu honte de tenter le concours de l'ENA

 

Préparer le concours de l'ENA n'est déjà pas chose aisée. Mais encore mioins quand il faut le faire en cachette. Car oui, Valérie Pécresse n'osait pas trop dire à ses camarades de HEC qu'elle ambitionnait d'entrer à l'ENA. Elle dit :

 

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Je n'osais pas leur dire que j'avais envie de servir l'État, de devenir fonctionnaire. Mais l'ENA, c'est le rêve de mon père. 

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Du rab sur le Lab

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