Le retour de Nicolas Sarkozy ne semble faire plus aucun doute. Selon Le Figaro du lundi 7 septembre, la décision "est prise" et l'ex-président "sera candidat à la présidence de l'UMP". Point.
Ce scénario ne ravit pas tous les sarkozystes. Certains auraient aimé que leur champion revienne un peu plus tard. Pour quelques-uns, la présidence du parti de la rue Vaugirard n'est pas au niveau de l'ancien chef de l'État. C'est ce que l'un d'eux glisse ce mardi 9 septembre à Libération:
"Pas à son niveau ! Vous le voyez à la choucroute militante de la fédération départementale du Bas-Rhin ?
"
Fidèle parmi les fidèles, Henri Guaino aurait lui préféré que Nicolas Sarkozy revienne par la grande porte, à l'occasion de la prochaine campagne pour l'Élysée. "Il ferait mieux de se réserver pour une élection à la présidence si les circonstances s'y prêtent", a-t-il répété lundi 7 septembre sur France Inter.
Mais la démission de Jean-François Copé de la présidence de l'UMP a quelque peu modifié ses plans. "Ça sera un sprint de deux ans avant la campagne présidentielle. Il va bouffer l'oxygène", assure un ténor de l'UMP dans Le Parisien.
Autant donc préparer les esprits, comme l'a fait Brice "l'ami de trente ans" Hortefeux, lundi 7 septembre sur i>Télé. Après avoir annoncé un retour de Sarkozy dans "les tous prochains jours", l'ancien ministre de l'Intérieur a prévenu :
"Nous avons besoin d'une personne qui s'engage dans la vie publique, que l'on aime ou qu'on ne l'aime pas, qui incarne l'autorité. […] Son investissement et son engagement seraient très utiles.
"