Nicolas Sarkozy veut-il abandonner le nom "UMP" ? Ballon d'essai ou véritable intention, plusieurs informations le laissent penser alors que le retour de l'ancien président à la tête du parti semble désormais être une question de jours.
Dans un article très informé du Figaro , le journaliste Charles Jaigu - qui écrit sans conditionnel que la décision de l'ex-chef d'Etat "est prise" et qu'il "sera candidat à la présidence de l'UMP" - affirme également qu'un Nicolas Sarkozy à la tête du parti voudra tout changer, y compris son nom :
"Nicolas Sarkozy a déjà en tête son plan d'action s'il est réélu à la tête du parti. Il veut changer les équipes, le programme, l'organisation et le nom.
"
Autre signal, celui envoyé par celui qui se présente à nouveau - après avoir fait connaitre quelques tentations pour 2017 - comme le premier soutien de Nicolas Sarkozy. Lors du campus des Jeunes Pop' à Nice le 7 septembre, Christian Estrosi l'a appelé solennellement à prendre la tête du parti puis a glissé l'idée d'un changement de nom :
"L'UMP, ou peu importe comment elle s'appellera, ne survivra que s'il y a un changement profond.
"
La fin de "l'Union pour un Mouvement populaire", née en novembre 2002 de la fusion de plusieurs partis, dont majoritairement le RPR, a été proposée dès juin par Nathalie Kosciusko-Morizet , ancienne porte-parole du candidat Sarkozy en 2012, pressentie pour l'accompagner dans sa nouvelle tentative d'accession à la présidence de la République. Le 7 septembre, la candidate déchue à la mairie de Paris s'est prononcée pour "un nouveau départ" avec l'ancien Président et a rejoué l'air du changement de nom :
"Je souhaite une transformation profonde de l'UMP, avec un changement de nom du parti et si possible la vente du siège.
"