Chantal Jouanno : "S’il faut avoir un label centriste historique, on ne va pas être très nombreux"

Publié à 09h15, le 06 août 2014 , Modifié à 09h28, le 06 août 2014

Chantal Jouanno : "S’il faut avoir un label centriste historique, on ne va pas être très nombreux"
Chantal Jouanno © MaxPPP/Christophe Morin/IP3

MELTING POT - En tandem avec Yves Jégo, Chantal Jouanno brigue la présidence de l’UDI. Ces deux transfuges de l’UMP ambitionnent donc de prendre la tête du parti créé par Jean-Louis Borloo. Un détail qui n’a pas échappé au journaliste de RTL qui interrogeait, ce mercredi 6 août, l’ancienne ministre des Sports.

Alors ok, Chantal Jouanno le reconnaît : oui, elle n’est pas une centriste historique. Comme beaucoup. C’est ainsi qu’elle se défend, non sans humour :

S’il faut avoir un label centriste historique, malheureusement on ne va pas être très nombreux. Donc si c’est ça l’ambition du parti, je pense qu’il vaut mieux arrêter tout de suite [rires].

Et la sénatrice de Paris de rappeler que, justement, c’était la logique de Jean-Louis Borloo de "créer un nouveau parti pour rassembler toutes les personnes qui adhéraient à ses valeurs progressistes". Ce qui n’empêche pas certains, comme Yves Jégo, d'oublier parfois qu'ils ne sont plus à l'UMP mais bien à l'UDI...

En plus du ticket Jouanno-Jégo, d’autres candidats ambitionnent de remplacer Borloo : Hervé Morin, Jean-Christophe Lagarde ou encore Jean-Christophe Fromantin.

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