Claude Bartolone au Petit Journal : "Manuel Valls occupe la place que j'aurais pu avoir"

Publié à 20h58, le 13 octobre 2014 , Modifié à 21h16, le 13 octobre 2014

Claude Bartolone au Petit Journal : "Manuel Valls occupe la place que j'aurais pu avoir"
Claude Bartolone © Capture d'écran Canal +

AMBITION - Claude Bartolone à Matignon ? L'idée a fait son chemin. L'hypothèse a même été évoquée un temps, quand les jours de Jean-Marc Ayrault Premier ministre semblaient comptés. Invité ce lundi 13 octobre du Petit journal, le président de l'Assemblée nationale est revenu sur cette option. Il l'a fait non pas directement mais au travers d'un jeu proposé par Yann Barthès : un texte à trous que l'invité devait compléter.

Et, au cours de cette séquence, Claude Bartolone a déclaré qu'il se serait bien vu Premier ministre. Voici la phrase :

Manuel Valls occupe la place que j'aurais __ avoir.

Et voici la réponse de Claude Bartolone : 

Que j'aurais pu avoir... j'ai dû mettre.

Une séquence à voir en vidéo ci-dessous :



Alors d'accord, Claude Bartolone n'avait *pas très bien compris* le principe du jeu. Le président de l'Assemblée nationale pensait qu'il lui fallait compléter des phrases qu'il avait écrites. De là à dire que ses mots ont dépassé sa pensée...

D'ailleurs, dimanche 12 octobre, invité de BFM Politique, Claude Bartolone a nié vouloir succéder à Manuel Valls à Matignon :

Vous me prenez pour un maso ? C'est-à-dire que j'attends que tout se déglingue et comme ça vous arrivez dans une situation désespérée. Franchement, vous n'avez rien de mieux à me proposer ? [Rires]

Dans son livre Je ne me tairai plus (éd. Flammarion), Claude Bartolone évoque encore ces rumeurs qui ont circulé dès 2013 "comme quoi [il voulait] être Premier ministre". "Je peux assurer qu'elles ne venaient pas de moi ! […] Avec un peu de recul, je crois que François [Hollande] a testé plusieurs noms auprès de différents interlocuteurs – peut-être le mien, comme ceux de Valls, Delanoë ou Fabius – et qu'il a écouté les réactions que ces noms ont provoquées", note le président de l'Assemblée nationale.

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