Parmi les défaites notables aux sénatoriales, il y a celle de Jean-Michel Baylet. Dimanche 28 septembre, le président du parti radical de gauche a perdu son siège de sénateur du Tarn-et-Garonne qu'il a occupé 21 ans.
Exclu du palais du Luxembourg, il a quand même pu trouver un peu de réconfort dans les écrits de La Dépêche du Midi, quotidien local dont il est le propriétaire.
Si l'on en croit l'article évoquant la défaite de Jean-Michel Baylet, le radical de gauche a été victime d'une cabale. Voici ce qu'écrit le quotidien dès l'introduction du papier :
La coalition 'anti-Baylet' qui se faisait jour ces dernières semaines a eu raison, au terme d'un dimanche tendu en préfecture, des cohérences politiques départementales, débouchant sur l'élection des ennemis de toujours, unis pour la cause, Yvon Collin et François Bonhomme.
Et La Dépêche du Midi de détailler cette "coalition" qui a permis au premier de "sauver son siège". Le dissident PRG a bénéficié "pleinement du jeu combiné de l'UMP, des socialistes, du Front de gauche, des écologistes, de l'UDI et du Front national". Quant au second, maire UMP de Caussade, il a aussi tiré profit du "mécanisme enclenché".
Le quotidien prend soin d'ajouter "qu'Yvon Collin a été élu avec les voix de droite, et François Bonhomme avec des voix de gauche". Et précise :
L'expression attendue de l'accord PS-PRG, entre partenaires de gouvernance, a de toute évidence été bafouée. De leurs côtés, les écologistes, pour argumenter sur leur 'jusqu'au-boutisme' ont brandi la loi Alur.
Mais, heureusement, Jean-Michel Baylet est "républicain dans l'âme", conclut La Dépêche du Midi. Grand seigneur, il a donc "pris acte de 'l'expression démocratique'", malgré la défaite. On en attendait pas moins de celui qui, lors du dernier remaniement, avait réclamé un poste "à la hauteur de ce qu'il a porté" pendant la primaire - soit 0,6% des voix.
Déjà propriétaire du groupe La Dépêche, Jean-Michel Baylet devrait prochainement devenir actionnaire majoritaire de Midi Libre.