D’après Christian Estrosi, Nicolas Sarkozy s’est résigné à l’idée d’une primaire à l’UMP pour 2017

Publié à 18h16, le 20 août 2014 , Modifié à 18h25, le 20 août 2014

D’après Christian Estrosi, Nicolas Sarkozy s’est résigné  à l’idée d’une primaire à l’UMP pour 2017
Christian Estrosi et Nicolas Sarkozy en 2012 © REUTERS/Olivier Anrigo

CHANGEMENT - Alain Juppé par-ci, Alain Juppé par là. Oui mais Christian Estrosi aussi sera candidat à la primaire UMP pour la prochaine élection présidentielle. Enfin, si Nicolas Sarkozy n’est pas candidat. Dans ce cas-là, la député-maire de Nice a déjà prévenu que, dans ce cas-là, il réfléchirait au maintien de sa candidature.

Plus largement, rue de Vaugirard, nombreux s’interrogent sur la tenue d’une primaire – bien prévue par les statuts de l’UMP – en cas de retour de Nicolas Sarkozy. À ceux qui en doutent, Christian Estrosi a une réponse. Interrogé par L’Opinion ce mercredi 20 août, le député UMP croit savoir que si Sarkozy reprend l’UMP, il organisera bien une primaire en 2016 :

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Je crois qu'il [Nicolas Sarkozy] est décidé à le faire. Cette question n'est plus un débat.

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Une déclaration rassurante pour les différents impétrants qui ambitionnent de se présenter en 2017. Mais pourtant, tout le monde ne partage pas l’optimisme de Christian Estrosi. Cité par Le Canard Enchaîné ce mercredi 20 août, François Fillon imagine le pire pour lui en cas de reprise en main de l’UMP par Nicolas Sarkozy. Voici ce qu’il a dit à certains de ses proches dans des propos rapportés par le Canard :

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Si Nicolas Sarkozy est, comme cela ne fait plus aucun doute pour personne, candidat à la tête de l’UMP, il sera élu président. […] S’il prend le parti, il le tiendra, et il sera compliqué pour quiconque d’être candidat à la présidentielle, sauf s’il est rattrapé par les affaires.

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Deux tonalités donc, entre un proche de l’ancien président – mais qui prend le soin de préciser à L’Opinion qu’il n’est "pas un Sarko-béat" - et un autre qui ne cache plus son animosité envers celui dont il fut, pendant cinq ans, "le collaborateur".

Alain Juppé, candidat donc à la primaire UMP, avouait de son côté en janvier 2014 ne pas comprendre le rejet épidermique de cette fameuse primaire par Sarkozy. "Je ne comprends pas sa position sur la primaire car, aujourd'hui, il écraserait tout le monde. Mais c'est peut-être une position évolutive chez lui…", disait l’ancien Premier ministre au Monde

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