Après Christiane Taubira, sa directrice de cabinet. Selon le Nouvel Observateur et i>Télé, la garde des Sceaux n'a été mise au courant des informations sur les écoutes de Nicolas Sarkozy que le 11 mars par sa première collaboratrice, alors que celle-ci détenait l'information depuis le 26 février. D'où le méli-mélo de dates qui a suivi.
Un nouveau rebondissement qui fait légèrement dévier la cible côté UMP : si le parti d'opposition continue de viser Christiane Taubira, il fait désormais peser le doute sur sa directrice de cabinet, Christine Maugüé, et sous-entend, à travers elle, que le président de la République ne pouvait pas ne pas savoir. Leur argument : les liens entre Christine Maugüé et Bernard Rullier, conseiller parlementaire de François Hollande. Les deux sont mariés.
C'est cet angle d'attaque que choisit Jean-François Copé ce 18 mars sur i>Télé :
"Le coup de la directrice de cabinet qui ne vient pas rendre compte à sa ministre ? Qui peut croire une chose pareille ? Surtout sur une affaire aussi sensible, surtout quand on sait qu’elle est par ailleurs l’épouse de celui qui est conseiller parlementaire de François Hollande !
"
Un argument déjà testé la veille au soir par son fidèle lieutenant, son directeur de cabinet Jérôme Lavrilleux :
La Dircab de Taubira, dit ne pas l'avoir informée des écoutes de NS.Pas la peine, la dircab est mariée au conseiller plmentaire de Hollande!
— Jerome Lavrilleux (@jlavrilleux) 17 Mars 2014
Sur i>Télé, le patron de l'UMP continue d'affirmer par ailleurs que le gouvernement a "violé le secret de l'instruction" en "divulguant probablement à la presse" des informations sur les écoutes de Nicolas Sarkozy. Une accusation déjà émise le 13 mars .