Effectifs des cabinets ministériels : qui sont les ministres privilégiés du gouvernement Valls

Publié à 12h16, le 21 octobre 2014 , Modifié à 12h37, le 21 octobre 2014

Effectifs des cabinets ministériels : qui sont les ministres privilégiés du gouvernement Valls
Christian Eckert et Michel Sapin. © REUTERS/Philippe Wojazer.

DÉROGATION – C’est un fait que révèlent les annexes du projet de budget 2015 du gouvernement : les effectifs des cabinets ministériels sont en nette baisse depuis l’arrivée de Manuel Valls aux manettes gouvernementales, comme le relèvent Les Echos.

"461 conseillers étaient ainsi recensés dans les cabinets ministériels au 1er août dernier, soit 104 de moins que l’an dernier à la même époque (-18,4 %). C’est un plus bas depuis 2012", écrit le quotidien économique qui note également que "c’est du jamais-vu depuis 2007". 2007, quand les membres des cabinets ministériels du gouvernement Fillon avaient atteint les 652 conseillers.

Une règle écrite limite normalement le nombre de conseillers par ministre à 15 collaborateurs ou par secrétaire d’Etat à 10 personnes. Mais certains membres du gouvernement bénéficient de petits privilèges, de dérogations.

Ainsi certains ministères ne respectent pas la théorie. C’est le cas des portefeuilles de Bercy, un ministère pivot. Michel Sapin, ministre des Finances, compte 17 conseillers, soit deux de trop. Quant à Christian Eckert, même s’il n’est que secrétaire d’Etat, il a obtenu 11 collaborateurs pour ficeler le Budget, loi névralgique annuelle de la politique gouvernementale.

Autre ministère privilégié, celui de l’Education, érigé en priorité du quinquennat de François Hollande, ce qui justifie de légers dépassements. Ainsi Benoît Hamon avait à ses côtés 18 conseillers. Quant à Manuel Valls, "il a visiblement tenu à montrer l’exemple", écrivent Les Echos qui soulignent qu’avec 45 conseillers, il est bien en-deçà de ce qui se faisait à l’époque de Jean-Marc Ayrault. Une époque où Matignon comptait 57 conseillers.

Des chiffres qui ont fait réagir le député socialiste Christophe Castaner :

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