On lui reproche d'avoir été banquier d'affaires, d'être libéral, de ne jamais s'être présenté à une élection, etc. Depuis qu'il a été nommé ministre de l'Économie, Emmanuel Macron est la cible des critiques d'une – grande – partie de la gauche qui fustige son passé. Au moins apprend-on ce mardi 2 septembre que le nouveau patron de Bercy n'est pas assujetti à l'ISF, note L'Express.
Selon l'hebdomadaire, le ministre a gagné 1 million d'euros bruts en 2011 et encore 1 million pour les quatre premier mois de 2012, avant qu'il ne rejoigne François Hollande à l'Élysée, soit environ 1 million d'euros nets, d'après les calculs de L'Express.
Eh bien, même avec ça, Emmanuel Macron ne paie pas l'ISF. C'est simple : pour être assujetti à cet impôt, il faut déclarer 1,3 million d'euros de patrimoine. Ce qui n'est même pas le cas du ministre de l'Économie. Voilà ce qu'écrit l’hebdomadaire :
L'ancien banquier a utilisé une partie de ses revenus pour la rénovation de sa maison familiale du Touquet et les autres éléments de patrimoine du ministre, ajoutés à ses gains chez Rothschild, ne permettent pas d'atteindre le seuil de 1,3 million.
Comme tous les ministres, Emmanuel Macron devra prochainement donner sa déclaration de patrimoine.
Pas d'ISF donc, ce qui n'est pas le cas de tous les ministres. En avril 2013, Le Mondenotait que cinq ministres du gouvernement Ayrault, et le Premier ministre lui-même, dépassaient le seuil déclenchant l'ISF : Arnaud Montebourg, Victorin Lurel, Michèle Delaunay, Michel Sapin et Laurent Fabius. Mais seuls les deux derniers sont membres du gouvernement Valls II…