Et là, Arnaud Montebourg décide de réactiver son club politique

Publié à 18h12, le 26 août 2014 , Modifié à 19h41, le 17 octobre 2014

Et là, Arnaud Montebourg décide de réactiver son club politique
Arnaud Montebourg, le 25 avril 2014 © REUTERS/Regis Duvignau

TOUJOURS DANS LE GAME - Il l'avait promis : après le ministère, il arrêterait la politique. Mais finalement, certainement en vue de la présidentielle 2017, Arnaud Montebourg va relancer son club politique, "Des idées et des rêves", selon Francetvinfo.

Et pas plus tard que (presque) tout de suite : l'association fera sa première réunion depuis 2012 début octobre, dans le Gard, en présence évidemment de celui qui a provoqué le deuxième changement de gouvernement du quinquennat Hollande. "Le but est de faire émerger des idées, de créer un espace de débats, de faire prospérer un réseau de militants et d'élus…", précise Patrice Prat, chargé de l'organisation de l'événement, au site d'information.

Décidé à porter ses idées, l'ex-ministre va même profiter de l'université d'été du PS, ce week-end à La Rochelle, pour faire passer "des messages aux militants", selon son entourage cité par Francetvinfo. Preuve qu'il est sûr de son fait, un proche ajoute : "Aujourd'hui, 80% des socialistes partagent sa volonté d'un changement de cap en direction des ménages". 

Et les députés frondeurs ne seront pas en reste : Arnaud Montebourg doit "aller à leur rencontre samedi" après avoir réuni "ses amis" vendredi, toujours selon Francetvinfo

Créé en 2011 en vue de la primaire socialiste préalable à la présidentielle de 2012 (à laquelle Arnaud Montebourg avait réuni 17% des voix), le nom de ce think-tank est une référence à son livre-programme publié en 2010. Voilà comment "Des idées et des rêves" se présente sur sa page Facebook (inactive depuis le 16 mars 2012) : 

"

Un réseau de volontaires, membres ou pas d'un parti politique, venant de tous horizons et se reconnaissant dans la candidature et les propositions d'Arnaud Montebourg.



Pas de section, de comité local, de cellule, de groupe, de politburo avec des chefs, des sous-chefs, des mandataires, des commissaires politiques... à l'horizon. Pas de motion, de congrès, de tendance, de courant ou de jeux de pouvoir. 

"

Difficile d'y voir autre chose que le strict opposé du Parti socialiste.

Dans l'immédiat, l'avenir politique d'Arnaud Montebourg se trouve en Saône-et-Loire : il est en effet conseiller général du canton de Montret et son suppléant à la tête du Conseil général, Rémi Chaintron, s'est dit lundi 25 août prêt à lui laisser le fauteuil, dans les colonnes du Journal de Saône-et-Loire.

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