#FOOTPOLITIQUE – On l’a vu, la première journée de Ligue 1 a été marquée par des incidents en marge du match Bastia – OM. Bilan : 44 policiers et gendarmes blessés – selon le ministère de l’Intérieur – et 2 ministres en colère.
Mais ces violences n’ont pas seulement énervé Bernard Cazeneuve et Najat Vallaud-Belkacem. L’ancien candidat à la mairie de Marseille et député PS des Bouches-du-Rhône Patrick Mennucci s’est lui-aussi emporté, ce dimanche 10 août, et en des termes un poil plus virulents que ceux employés par les ministres.
Le socialiste a dénoncé la réaction du club corse qui, dans un communiqué, se dédouane de toute responsabilité, expliquant que "les incidents qui auraient pu être constatés notamment lors de l’après-match et que le club déplore, se sont déroulés en dehors du périmètre du stade".
Cette position irrite profondément le marseillais Patrick Mennucci, qui écrit sur Twitter :
La réaction du SC Bastia est honteuse. Ponce Pilate n'aurait pas fait mieux.
Une référence au préfet de province romaine qui, il y a quelques temps quand même, a condamné à mort Jésus tout en se dégageant de toute responsabilité.
Patric Mennucci est si énervé qu’il en oublie son latin – enfin plutôt son français – lorsqu’il réclame, peu après, des sanctions contre les fauteurs de troubles et le SC Bastia :
L'Etat doit arrêté et faire condamné les auteurs des violences a Bastia,la ligue doit interdire Furiani pour plusieurs matchs.
— Patrick Mennucci (@patrickmennucci) 10 Août 2014
De leurs côtés, Bernard Cazeneuve et Najat Vallaud-Belkacem ont annoncé avoir saisi la Ligue de football professionnel afin qu’elle tire, "à son niveau, toutes les conséquences" des violences.