Les réflexions théologiques de Michèle Delaunay après les exactions des djihadistes de l’État islamique en Irak

Publié à 18h06, le 10 août 2014 , Modifié à 18h12, le 10 août 2014

Les réflexions théologiques de Michèle Delaunay après les exactions des djihadistes de l’État islamique en Irak
Michèle Delaunay © Guillaume BONNEFONT/IP3/MaxPPP

L’ancienne ministre déléguée aux Personnes âgées Michèle Delaunay, a salué dimanche 10 août la présence en Irak de Laurent Fabius, au lendemain de l’annonce, par l’Élysée, des "premières livraisons d'équipement de secours" dans le pays.

Celle qui est redevenue députée après le changement de gouvernement, en avril dernier, profite de cette actualité pour s’interroger, à haute voix, sur la foi. Dans une série de messages postés sur Twitter, Michèle Delaunay condamne la "haine barbare" des djihadistes :

S’étonnant de "vivre une guerre des religions d'une telle ampleur", elle évoque Albert Camus qui, rappelle-t-elle "doutait de toute existence d'un dieu par la mort des enfants" :

Elle ajoute :

Qui peut penser à la fois qu'un Dieu existe et qu'ils puissent être plusieurs, acceptant que l'on tue ou viole pour le bénéfice d'un confrère ? Si un Dieu existe, il ne peut être qu'immanent et universel, acceptant tous les cultes. S'il n'existe pas, à nous de le faire à sa place.

Plusieurs fois, sur son blog, Michèle Delaunay a parlé de religion. En 2012, proposant d’établir, en France, des lieux de culte pour tous, elle avait estimé que "si Dieu existe, c’est sûr qu’il est unique".

Dimanche 10 août, l'ancienne ministre a conclu sa réflexion en remerciant Laurent Fabius "de sa présence en notre nom en Irak et du soutien aux populations mises sur des routes brûlantes".

À Bagdad le ministre français des Affaires étrangères a appelé les Irakiens à l'unité pour "mener la bataille contre le terrorisme". L’Union européenne a dénoncé de son côté les "crimes contre l’humanité" menés par les djihadistes de l'Etat islamique. 

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