A L’ABORDAGE – Avec Jean Lassalle, il y avait "le député qui marche". Avec Vincent Peillon, il y a désormais le candidat qui navigue.
Victime collatérale de la tempête qui a fait naufrager le gouvernement Ayrault, l’ancien ministre de l’Education nationale s’est vite remis à flots. Il s’apprête à débuter sa campagne pour les élections européennes, pour lesquelles il est tête-de-liste PS dans le Sud-Est, en péniche, comme le révélait le Parisien le 20 mars, sans pour autant en connaitre alors ni les dates, ni les escales. "On va attaquer Monaco en péniche", ironisait alors Vincent Peillon.
De Lyon, le 9 mai, à Arles, le 16 mai, Vincent Peillon et son équipage de campagne seront sur le pont au rythme d’un département traversé par jour. "A chaque département, nous nous arrêtons dans les ports fluviaux ou parfois même au bord des rives les plus centrales, comme ce sera le cas à Avignon pour être visible et rencontrer les habitants", explique-t-on dans l’entourage du candidat.
Comme Jean Lassalle l’avait fait avec son tour de France à la marche, l’équipe de Vincent Peillon a également concocté une carte interactive, mise en ligne ce week-end, pour suivre la croisière.
Mais, étant donné les résultats du PS aux municipales et les prévisions des instituts de sondages pour les européennes, la campagne continentale sera tout sauf un long fleuve tranquille pour l’ancien ministre.