Guaino minimise la nomination à l'UMP d'une ancienne adhérente d'extrême droite en évoquant Cahuzac et Thévenoud

Publié à 20h01, le 15 décembre 2014 , Modifié à 20h04, le 15 décembre 2014

Guaino minimise la nomination à l'UMP d'une ancienne adhérente d'extrême droite en évoquant Cahuzac et Thévenoud
Henri Guaino © Capture d'écran i>Télé

Le premier hic de la présidence Sarkozy, c'était ce lundi 15 décembre. Fatima Allaoui, nommée secrétaire nationale de l’UMP vendredi 12 décembre, s'est vue retirer ses fonctions à la direction de l'UMP. La recrue "houleuse" de Nicolas Sarkozy, imposée par Nathalie Kosciusko-Morizet, a vu son passé récent à l'extrême droite lui revenir en pleine face. Elle avait adhéré au Siel, un mouvement proche du Rassemblement bleu marine et lié au FN. 

Sur i>Télé ce lundi 15 décembre, Henri Guaino a minimisé cette nomination. Il l'a fait en parlant de Jérôme Cahuzac et Thomas Thévenoud : 

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Tout le monde peut faire des erreurs. Moi j'ai vu un président de la République nommer un ministre du Budget qui avait un compte en Suisse, il ne le savait pas. Un secrétaire d'État qui avait la phobie administrative, il ne le savait pas, etc.



Tout le monde fait des erreurs, et tout le monde n'a pas des renseignements complets sur chaque membre de son parti ou de son gouvernement. C'est quand même pire pour un gouvernement, pardon.

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Une référence donc, aux affaires Cahuzac et Thévenoud. Le premier, après l'avoir longtemps nié, a reconnu en 2013 posséder un compte à l'étranger. Le second a dû démissionner du gouvernement Valls II quelques jours seulement après sa nomination, pour ne pas avoir déclaré ses impôts durant plusieurs années. Mais, comme le souligne Henri Guaino sur i>Télé, François Hollande ne savait pas. Tout comme NKM et Nicolas Sarkozy ne savaient pas que Fatima Allaoui venait de l'extrême droite.

L'ancien conseiller du président Sarkozy n'a pas toujours eu cette vision du renseignement. Par exemple, au moment de l'affaire Cahuzac justement. En avril 2013, dans l'émission PolitiqueS, sur LCP, le député des Yvelines avait considéré qu'il s'agissait d'une affaire d'État. Et pourquoi ? Parce que "quand on a été premier secrétaire du PS pendant dix ans, on sait tout sur tout le monde", avait-il dit. Il avait ajouté :

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On ne peut pas me faire croire que personne ne savait qui était Monsieur Cahuzac.

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Du rab sur le Lab

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