IL RESTE - Alain Lamassoure, président de la délégation française du groupe du Parti populaire européen au Parlement de Strasbourg souhaitait, en juillet 2014 , son exclusion. Mais, malgré sa mise en retrait de l’UMP et son exclusion formelle du parti le 4 novembre, Jérôme Lavrilleux ne va pas quitter le groupe parlementaire de la droite européenne.
Dans un communiqué daté du 13 novembre, la délégation française du PPE écrit ainsi concernant "la situation de Jérôme Lavrilleux" :
"La délégation française au sein du Groupe PPE compte désormais 19 députés UMP et un membre individuel au sens de l'article 3, paragraphe 2, du règlement du Groupe PPE .
"
L'ancien bras droit de Jean-François Copé, dans la tourmente de l'affaire Bygmalion, reste donc membre du groupe PPE. Après s’être réunie le 13 novembre à Bruxelles, la délégation française du PPE dit avoir "pris acte de la démission de Jérôme Lavrilleux de l'UMP et de la décision prise par le bureau politique de l'UMP à son sujet le 4 novembre dernier". Sans pour autant suivre le parti de la rue de Vaugirard et prononcer son exclusion.
Le groupe précise également que "cette décision a été prise à l’unanimité de la délégation". Le 6 novembre, alors que son exclusion du PPE, dans la foulée de celle de l’UMP, était dans les tuyaux, Jérôme Lavrilleux avait argumenté, point par point , pour ne pas être frappé par cette exclusion. Ses arguments ont visiblement fait mouche.