Le Parti socialiste se dit victime d'une attaque à visée politique de son site web

Publié à 16h29, le 09 mai 2014 , Modifié à 18h20, le 09 mai 2014

Le Parti socialiste se dit victime d'une attaque à visée politique de son site web
Capture d'écran du site du PS

HACKER - Depuis le 8 mai, début d'après-midi, le site internet du Parti socialiste est inaccessible par intermittence. Le parti de Jean-Christophe Cambadélis assure au Lab être victime d'une attaque informatique à visée politique, et ce depuis que le Premier secrétaire a décidé de laisser sa place à Martin Schulz dans un Des paroles et des actes consacré aux élections européennes sur France 2.

"Nous avons été hackés peu avant 15 heures jeudi, puis par intermittence jusqu'à aujourd'hui, décrit au Lab l'entourage de Jean-Christophe Cambadélis. Le site est inaccessible depuis l'extérieur mais nos plateformes internes ont également été touchées."

Jeudi, le patron du parti a annoncé sa décision de ne pas participer à Des paroles et des actes le 22 mai, dans une émission censée réunir tous les chefs de partis français participant aux européennes. Dans une volonté de ne pas "nationaliser le débat", mais aussi pour forcer Marine Le Pen à débattre face à Martin Schulz - chose qu'elle avait refusé de faire dans une précédente émission le 10 avril - Jean-Christophe Cambadélis a demandé à ce que le candidat du PS à la Commission européenne le remplace.

Son entourage voit un lien entre cette annonce et le hacking du site, sans vouloir désigner un responsable et tout en expliquant ne pas avoir de "preuve" :

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Ce sont en tout cas des gens qui savent très bien faire et le but est politique. Sinon on attaque un site quelques heures, pas pendant deux jours. S'attaquer aux outils web d'un parti c'est s'attaquer à la démocratie.

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Lors de la rédaction de cet article, le site était de nouveau accessible. Dans la foulée de Jean-Christophe Cambadélis, François Bayrou et Emmanuelle Cosse ont également proposé d'être remplacés par les candidats de leur parti à la Commission européenne lors du débat du 22 mai.

Du rab sur le Lab

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