Le spectacle des questions au gouvernement du 26 février avec boycott des députés UMP

Publié à 14h54, le 26 février 2014 , Modifié à 16h18, le 26 février 2014

Le spectacle des questions au gouvernement du 26 février avec boycott des députés UMP
Un hémicycle vide sur les bancs de la droite (image France 3).

#QAG - L'UMP a annoncé mardi qu'elle boycotterait les questions au gouvernement de ce 26 février à cause de propos tenus par Manuel Valls à l'encontre d'un des leurs, Claude Goasguen, devant la représentation nationale. C'est dans ce contexte très particulier - l'unique autre boycott des QAG date de 2009 et venait des bancs de la gauche - que la séance de questions au gouvernement de ce mercredi se déroule.

Seule l'UMP est absente, l'UDI ayant décidé de ne pas participer à cette politique de la chaise vide , pour cette dernière séance de QAG avant la trêve des municipales.

Preuve en est avec cette liste à trous des intervenants aux QAG tweetée par un journaliste de LCP :

#MISE AU POINT

 Claude Bartolone a débuté la séance de QAG en regrettant le boycott, "préjudiciable à la dignité de nos débats". Le président PS de l'Assemblée nationale a souligné que les QAG étaient retransmises en direct à la télévision et vues par de nombreux citoyens, participant ainsi à "l'image que ceux-ci se font de leurs représentants". Il a ajouté que ce genre de situation pouvait "alimenter les attaques contre la démocratie participative".

#LE FN SEUL SUR LES BANCS

Si l'UDI est bien présente au centre de l'hémicycle, les bancs de la droite sont uniquement occupés par les députés Rassemblement bleu marine, Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen, et celui de la Ligue du Sud, Jacques Bompard, comme le regrette ce député socialiste :

 

#CHERS COLLÈGUES ...

Les députés de la majorité présents oscillent entre moqueries et critiques :

 

Le député écolo Christophe Cavard est quant à lui plutôt satisfait du calme retrouvé :

 

#PRIVATE JOKE

Interrogé par le député UDI Maurice Leroy sur ses projets en matière de décentralisation, Manuel Valls a débuté sa réponse par une référence à l'épisode de la veille, lorsqu'il avait évoqué le passé "à l'extrême droite" de Claude Goasguen :

"

Monsieur Maurice Leroy, je ne vais pas vous parler de votre passé (rires, applaudissements à gauche) qui est absolument honorable !

"

Comme le fait remarquer le député Christophe Caresche , Maurice Leroy a été le secrétaire général du groupe communiste au Sénat entre 1984 et 1990 avant de rejoindre le centre-droit.

Du rab sur le Lab

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