#QAG - Comme chaque mardi, les députés se retrouvent sur les bancs de l'Assemblée à l'occasion de la séance bihebdomadaire de questions au gouvernement. Le Lab vous en propos ses morceaux choisis.
#JUSTICE
En réaction à l'augmentation des actes et propos racistes et antisémites, à celle des provocations et de l'apologie du terrorisme ou encore à de l'atteinte aux lieux de culte, Christiane Taubira a fait parvenir une circulaire aux procureurs le 12 janvier pour donner des consignes de grande fermeté . La ministre fait ce mardi un bilan :
"117 enquêtes ont été ouvertes ;
"
77 personnes ont été jugées en comparution immédiate avec dans la plupart des cas mandat de dépôt et détention provisoires ;
22 personnes sont convoquées devant le tribunal correctionnel ;
33 enquêtes supplémentaires concernent l’attaque contre les lieux de culte.
Et de conclure : "La République ne se laissera pas ébranler, elle continuera à reposer sur l’État de droit, elle démontrera son efficacité en restant fidèle à ses valeurs."
#JESUISCHARLIE
Pendant ce temps-là ... on peut voir sur la tablette d'un député le désormais fameux logo "Je suis Charlie" :
#OTAGE
Interrogé par le député UMP Michel Voisin sur l'enlèvement en Centrafrique d'une française âgée de 67 ans, Thérèse Priest, qui effectuait une mission humanitaire sur place, Laurent Fabius n'a pas été en mesure d'apporter d'informations nouvelles : "Soyez sûr que nous ne ménagerons pas nos efforts pour retrouver notre compatriotes."
#CHARLIE HEBDO
Après les violences observées dans certains pays après la parution de Charlie Hebdo et d'une nouvelle caricature de Mahomet, Laurent Fabius rappelle une nouvelle fois que "la liberté d'expression est un pilier de notre démocratie" et qu'il n'est "pas question d'y renoncer". Par ailleurs, "défendre la liberté d’expression ne signifie pas que tout soit possible, s’il y a insulte ou appel à la haine, la voie des tribunaux est ouverte", ajoute le ministre des Affaires étrangères. Et de préciser :
"En combattant le dijhado-terrorisme et l’islamisme radical, ce sont aussi les musulmans que nous protégeons car ils en sont les premières victimes.
"
#VALLS A RAISON
Invité de France 3 avant la séance, le député PS Patrick Mennucci a trouvé "très bien" la formule utilisée par Manuel Valls le matin même. Le Premier ministre a décrit "un apartheid territorial, social et ethnique " existant en France :
"Je trouve que c'est très bien que le Premier ministre pose des mots sur des réalités, il y a des cités qui sont des ghettos, où on met les plus pauvres, les gens des mêmes origines et ensuite on demande à ces gens de se comporter comme tout un chacun. Ce qu'ils devraient faire mais avec les difficultés de l'école, du travail ... (...) Je pense que Manuel Valls fait référence au fait que dans ce pays, beaucoup de gens sont Charlie mais d'autres ont estimé qu'ils étaient mal traités.
"