Louis Aliot se moque du ralliement du beau-frère de Marine Le Pen à Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan

Publié à 08h26, le 23 janvier 2015 , Modifié à 11h22, le 23 janvier 2015

Louis Aliot se moque du ralliement du beau-frère de Marine Le Pen à Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan
Louis Aliot © STEPHANE DE SAKUTIN AFP

Tout va bien chez les Le Pen, en tous cas chez ceux qui sont encore au Front national. C'est le message que veut porter Louis Aliot ce vendredi 23 janvier sur France Info. Le vice-président du FN, également compagnon de Marine Le Pen, tient à minimiser les tensions entre la présidente frontiste et Marion Maréchal – Le Pen , qui malgré les injonctions de sa présidente a relayé la vidéo controversée d'Aymeric Chauprade.

Mais non, pas de problème de famille selon Louis Aliot. Il dit :

"

Il y a des gens qui s'expriment avec leur manière de faire, avec leur vécu, avec leur âge aussi. Et puis il y a le fonctionnement du parti politique, il y a la ligne politique et je ne vois pas pourquoi on en dérogerait.

"

Si problème il y a, c'est plutôt du côté de Marie-Caroline Le Pen que de Marine Le Pen qu'il faut regarder, sous-entend Louis Aliot. Interrogé sur le ralliement de Philippe Olivier, époux de Marie-Caroline Le Pen et donc beau-frère de Marine Le Pen, à Nicolas Dupont-Aignan, le vice-président du FN ne peut s'empêcher de se moquer. Voici son échange avec le journaliste de France Info :  

"

-          Louis Aliot : Je dis bonne chance.



-          Jean-François Achilli : À qui ? À Nicolas Dupont-Aignan ou à Philippe Olivier ?



-          Louis Aliot : Oui oui, à Nicolas Dupont-Aignan. [rires]



-          Jean-François Achilli : Pourquoi ?



-          Louis Aliot : Non pour rien comme ça.

"

Un silence qui veut tout dire. Ou comment Louis Aliot s'amuse de voir débarquer chez l'un des concurrents du FN l'une des icônes de la traîtrise frontiste. Jeudi 22 janvier, Philippe Olivier a annoncé qu'il rejoignait Debout la France pour les élections départementales dans l'Essonne. 

En 1998, lors de la scission entre Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret, Marie-Caroline Le Pen avait choisi de suivre son mari, Philippe Olivier, dans le camp de Bruno Mégret. Dans le documentaire Adieu Le Pen de Serge Moati, le président d'honneur revient sur cet épisode. "Nous avons un fort contentieux, ce sont des attitudes personnelles à mon égard que je juge incompatibles avec la morale familiale et avec la morale tout court", dit-il.

Du rab sur le Lab

PlusPlus