Lourde défaite pour Bernard Poignant, le conseiller de François Hollande, à Quimper

Publié à 01h12, le 31 mars 2014 , Modifié à 01h58, le 31 mars 2014

Lourde défaite pour Bernard Poignant, le conseiller de François Hollande, à Quimper
Bernard Poignant vote, le 30 mars, à Quimper. (Maxppp)

Il y a les chiffres : 155 villes de plus de 9.000 habitants qui passent à droite , 14 villes au Front National. Et il y a les symboles qui pointent directement vers François Hollande. Ce dimanche 30 mars, son fidèle conseiller, Bernard Poignant, a perdu la mairie de Quimper.

Alors que la gauche a conservé Rennes, Lorient et Brest, ses bastions bretons, le maire sortant de Quimper, 68 ans, candidat à un troisième mandat, n'a attiré que 43,34% des suffrages exprimés. Treize points de moins, 3.469 voix, que le candidat de droite, Ludovic Jolivet, dans la préfecture du Finistère, où l'abstention a atteint près de 36%.

Ce hollandais historique, qui revendique la paternité du "moi, président," assurait au Monde qu'il n'avait plus mis les pieds à l'Élysée depuis le mois de décembre. Mais François Hollande lui téléphonait quasi quotidiennement. Et son colistier, le député PS Jean-Jacques Urvoas, espérait en vain, cité dans le même article du Monde, "un effet correctif au second tour".

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