Condamnée mercredi 2 avril à 10.000 euros d’amende pour faux tract à l’encontre de Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, la présidente du Front National, fait appel.
Mardi 29 mai 2012, le suppléant de Jean-Luc Mélenchon dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais a porté plainte contre X pour infraction au code électoral. La raison ? La distribution de tracts anonymes sur lesquels était rapporté un propos du coprésident du Parti de gauche : “Il n’y a pas d’avenir pour la France sans les Arabes et les Berbères du Maghreb”.
Au moment de l’affaire, Marine Le Pen avait assumé être l’auteure de ces tracts, mais avait affirmé n’avoir commis aucun délit en la matière.
Ce vendredi 4 avril, Marine Le Pen campe sur ses positions sur RTL en rejetant la condamnation pour “faux” tract :
Il ne s’agit évidemment pas d’un faux tract, il s’agit en réalité de la lâcheté de monsieur Mélenchon qui a refusé d’admettre et d’assumer un propos politique qu’il a tenu et qui consistait à considérer que l’immigration est une grande chance pour la France. On lui a rappelé cette phrase, mais évidemment, ça ne l’a pas aidé sur le plan électoral.
Jeudi 3 avril, Jean-Luc Mélenchon s’était félicité de la condamnation de Marine Le Pen dans un tweet, qualifiant la présidente du FN de délinquante : “Mains sales et tête basse : Marine Le Pen condamnée comme faussaire électorale “au nom du peuple français”. Dédiabolisée mais délinquante.”