Martine Aubry et Manuel Valls préferent se "démultiplier" que faire meeting commun pour les départementales

Publié à 10h52, le 17 mars 2015 , Modifié à 11h12, le 17 mars 2015

Martine Aubry et Manuel Valls préferent se "démultiplier" que faire meeting commun pour les départementales
Martine Aubry et Manuel Valls. © FRANCOIS LO PRESTI / AFP

WITH OR WITHOUT YOU - Finalement non ! Avec le meeting du lundi 16 mars qui a réuni Manuel Valls, Jérôme Guedj, Emmanuelle Cosse et Jean-Christophe Cambadélis dans l'Essonne, le possible meeting commun Valls / Aubry dans le Nord s'annonçait comme l'autre moment fort de cette semaine. Une nouvelle illustration du "regardez le PS rassemblé". Un meeting évoqué par la presse mais finalement pas organisé. 

Le Premier ministre sera bien dans la région de Martine Aubry mercredi 18 mais ils ne se verront qu'au petit déjeuner. Ainsi La Voix du Nord détaille le déplacement de Manuel Valls . Le matin, il signe un contrat de plan État Région. L’après-midi, direction Bruxelles puis meeting le soir à Carvin (Pas-de-Calais), près d'Hénin Beaumont, terre où le Front national est très fort. Martine Aubry sera au même moment à Denain (Nord). Pourquoi ne pas faire estrade commune ?

François Lamy, proche de Martine Aubry explique :"il n'a jamais été question de meeting commun. Quand la date (de la venue de Manuel Valls NDLR) a été annoncée, elle devait aller à Bilbao à une réunion des maires de grandes villes. Elle a annulé. Ils se sont calés sur un petit déjeuner demain matin". Il continue et insiste : 

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Ils ont trouvé plus intelligent de se démultiplier dans les deux départements plutôt que d'être tous les deux au même endroit ! 

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Comme le note La Voix du Nord, le Pas-de-Calais figure parmi les départements qui pourraient basculer vers le FN. Le Nord, pourrait lui revenir à la droite. Chacun fera donc campagne dans un département différent mercredi. Martine Aubry aura peut-être la possibilité de dire à Manuel Valls que face au FN, "il ne faut pas avoir peur, il faut combattre" mais ce sera en tête à tête. "Ne pas avoir peur", était la réplique de la maire de Lille à la peur exprimée le 8 mars par le Premier ministre  que  son "pays  se fracasse sur  le FN.  

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