Michèle Alliot-Marie dénonce l'indulgence des médias vis-à-vis de la gauche et du gouvernement

Publié à 09h28, le 29 août 2014 , Modifié à 09h28, le 29 août 2014

Michèle Alliot-Marie dénonce l'indulgence des médias vis-à-vis de la gauche et du gouvernement
Michèle Alliot-Marie © REUTERS/Vincent Kessler

Le Hollande bashing, elle ne connait pas. Invitée d'i>Télé ce vendredi 29 août, Michèle Alliot-Marie a fait la promo de son livre, La Tentation totalitaire de la gauche (éd. Plon), ouvrage dans lequel, bigre !, elle entend "faire éclater la vérité et l'immense manipulation dont la France et les Français sont victimes".

Cette manipulation, c'est d'ailleurs un petit peu la faute des médias, qui d'après l'ancienne ministre des Affaires étrangères, sont très indulgents avec la gauche et le gouvernement. Ayant dû passer au travers des unes des hebdomadaires depuis deux ans, MAM a d'abord rappelé qu'elle avait "un très grand respect pour tout ce qui est la presse et les journalistes". Cette précaution prise, elle a attaqué :

Ce que je constate c'est que chez certains de vos concurrents il y a une façon très différente de présenter les choses, par exemple de présenter les chiffres du chômage ou d'interviewer un ministre selon qu'il est de droite ou qu'il est de gauche.

Si elle n'a pas parlé de complaisance vis-à-vis des politiques (de gauche), Michèle Alliot Marie a estimé que "les journalistes, finalement comme chacun, font leur choix politique". "Le problème c'est que certains font passer, font transparaitre à travers leur position, leur choix politique", a-t-elle ajouté.

Et la preuve, pour MAM, ce sont les Français qui la donnent :

Pourquoi croyez-vous qu'il y ait de plus en plus de difficultés dans le monde journalistique ? Pourquoi croyez-vous qu'il y ait de moins en moins de Français qui s'informent en lisant des journaux ou en écoutant les radios et les télévisions ? Écoutez les français tout simplement et vous allez voir ce qu'ils en pensent.

Ce qu'ils en pensent ? C'est simple : à en croire le cabinet d'études allemand GFK Verein, la profession de journaliste est l'une des moins populaires de France. Moins d'1 Français sur 2 (40%) leur fait confiance.

Du rab sur le Lab

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