Nicolas Sarkozy s’oppose à l’idée de supprimer le poste de Premier ministre et raille la primaire UMP pour 2017

Publié à 07h22, le 30 octobre 2014 , Modifié à 07h22, le 30 octobre 2014

Nicolas Sarkozy s’oppose à l’idée de supprimer le poste de Premier ministre et raille la primaire UMP pour 2017
Nicolas Sarkozy © Reuters

Pour bien montrer qui était le chef lorsqu’il était à l’Elysée, Nicolas Sarkozy avait qualifié son Premier ministre, François Fillon, de "collaborateur" . Une sortie que le résident de Matignon n'avait que peu apprécié. Devant les membres de l’Amicale gaulliste, mercredi 29 octobre à la questure de l’Assemblée nationale, le candidat à la présidence de l’UMP s’est prononcé contre l’idée de suppression du poste de Premier ministre, comme le prône notamment Claude Bartolone .

Une position que, depuis l’Assemblée, Nicolas Sarkozy a justifiée en expliquant qu’il était "important d’être secondé", comme le rapporte Le Figaro de ce jeudi 30 octobre. Un petit coucou à François Fillon pour se rappeler aux souvenirs du précédent quinquennat. Et l’ancien président d’insister, devant, entre autres, Bernard Accoyer et Patrick Ollier :

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Le patron, c’est l’élu, pas celui qui a été nommé !

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Une réflexion que ne renierait pas François Hollande, dont les relations avec Manuel Valls se distendent et qui a rappelé à son Premier ministre, en le décorant de l’ordre du Mérite , qu’il était le patron.

Alors que l’Amicale gaulliste recevra également, les 17 et 18 novembre, Bruno Le Maire et Hervé Mariton, les concurrents de Nicolas Sarkozy pour succéder à Jean-François Copé à la tête de l’UMP, Nicolas Sarkozy a redit son intention de ne pas saborder la primaire. "Je respecterai la primaire", a-t-il ainsi répété avant de moquer le principe d’un tel scrutin venant de la part d’un parti d’origine gaulliste :

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Mais des primaires au nom du gaullisme, c’est à pleurer !

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