Pour Jérôme Chartier, "François Fillon monopolise le débat à droite"

Publié à 10h38, le 03 octobre 2014 , Modifié à 10h38, le 03 octobre 2014

Pour Jérôme Chartier, "François Fillon monopolise le débat à droite"
François Fillon et Jérôme Chartier © PHOTOPQR/OUEST France/MAXPPP

ÊTRE FAN – S'il ne doit en rester qu'un, un seul aux côté de François Fillon, ce sera lui. Jérôme Chartier était l'invité d'i>Télé ce vendredi 3 octobre. Et le très filloniste député du Val-d'Oise a procédé à un grand numéro de soutien à l'ancien Premier ministre.

Ce n'est cependant pas tant l'homme que Jérôme Chartier a loué que ses idées. Des idées d'ailleurs omniprésentes, à tel point que, selon le député, François Fillon monopolise carrément le débat à droite. Jérôme Chartier a expliqué :

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Ce qui me frappe beaucoup c'est l'omniprésence de François Fillon tant dans les propos de Nicolas Sarkozy – je l'ai lu dans 'Le Figaro Magazine' – que dans ceux d'Alain Juppé. Regardez par exemple pour les propositions. Hier [jeudi 2 octobre] Alain Juppé propose de supprimer l'ISF : il reprend une proposition de François Fillon. Nicolas Sarkozy propose d'avoir recours au référendum : il reprend une proposition de François Fillon. J'en tire quel constat ? Que depuis un an, François Fillon monopolise le débat à droite. Pourquoi ? Parce qu'il travaille et comme toujours le travail paye.

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L'idée d'une reprise des idées de l'ancien Premier ministre n'est pas neuve. Fin septembre, après le meeting de Nicolas Sarkozy à Lambersart, le JDD avait noté que l'ex-président, en voulant soumettre la réduction du nombre de parlementaires au référendum, avait repris une proposition signée François Fillon en 2013.

Dans l'esprit de Jérôme Chartier, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy copient donc les idées de François Fillon, qui lui-même s'inspire du général de Gaulle. Mais les trois premiers n'ont pourtant pas la même finalité, comme l'a expliqué le député :

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Alain Juppé propose en gros à la France de s'apaiser. L'apaisement d'Alain Juppé c'est la prudence de Nicolas Sarkozy. Et c'est vrai, moi je vous le dis, entre la prudence de Nicolas Sarkozy, l'apaisement d'Alain Juppé, je préfère le souffle nouveau de François Fillon.

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