Pour le député PS frondeur Laurent Baumel, l’interview présidentielle du 14 juillet est du "théâtre complètement dépassé"

Publié à 08h13, le 14 juillet 2014 , Modifié à 08h13, le 14 juillet 2014

Pour le député PS frondeur Laurent Baumel, l’interview présidentielle du 14 juillet est du "théâtre complètement dépassé"
François Hollande lors l'interview du 14 juillet 2013. © Reuters.

RINGARD - Interview du 14 juillet, troisième épisode. Ce lundi 14 juillet 2014, François Hollande va se soumettre à sa troisième interview présidentielle lors de la fête nationale depuis le début de son quinquennat. Une tradition. Ce lundi, le chef de l’Etat répondra, depuis le salon des Portraits, lieu de déjeuners ou dîners restreints à l’Elysée, pendant trente minutes en direct sur TF1 et France 2 aux questions de Gilles Bouleau et David Pujadas.

L’occasion pour François Hollande de reprendre la parole après deux mois de diète médiatique et d’ainsi clore la séquence ouverte en janvier avec le pacte de responsabilité tout en mettant son action en perspective et tracer les grandes lignes de la deuxième moitié de son quinquennat. "Il a la volonté de revenir et de clore la séquence d’accélération réformatrice", explique au Figaro de ce 14 juillet un conseiller élyséen.

La tradition de la 5e République sera ainsi respectée. Ce qui ne réjouit pas le "frondeur" socialiste Laurent Baumel, très critique envers ce régime qui accorde une trop grande, selon lui, prééminence à la tête de l’exécutif. Une critique qui s’applique à l’interview présidentielle traditionnelle du 14 juillet.

Franchement, ça appartient à la geste présidentielle de la 5e République, mais c’est du théâtre complètement dépassé.

Néanmoins, Laurent Baumel attend, sur le fond du discours de François Hollande, "une parole qui tire les leçons des erreurs commises sur les orientations de fond", lui qui demande, avec plusieurs élus socialistes, une réorientation de la politique économique du gouvernement Valls. Sur ce point là aussi, le député d’Indre-et-Loire risque d’être déçu.

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