Quand les députés se mettent dans la peau des journalistes et interrogent François Hollande

Publié à 11h36, le 18 septembre 2014 , Modifié à 07h28, le 19 septembre 2014

Quand les députés se mettent dans la peau des journalistes et interrogent François Hollande
Pierre Lellouche, Sophie Dessus, Malek Boutik, Bruno Le Roux / montage Le Lab via captures d'écrans de LCP

VIS MA VIE DE JOURNALISTE - C'est un jour important pour François Hollande. En ce 18 septembre, le président de la République tient sa quatrième conférence de presse depuis le début de son mandat. L'occasion pour les journalistes d’affûter leurs questions au chef de l'Etat. L'occasion aussi d'interroger les députés sur leurs éventuelles questions, comme l'a fait LCP. Le Lab vous a classé les questions des députés.

Retrouvez cette séquence ci-dessous:




# La question groupie

Sophie Dessus est une habituée des compliments à François Hollande, notamment après la parution du livre de Valérie Trierweiler. La députée PS de Corrèze a remis le couvert en posant une question *légèrement* orientée:

Si j'étais journaliste, je demanderais à François Hollande comment l'aider pour faire en sorte que l'on arrête le lynchage, pas que médiatique, qu'il y a et pour que l'on apprenne à connaître qui il est vraiment. 

# Le point haters

Le premier à dégainer est Frédéric Poisson, député UMP des Yvelines:

Combien de temps comptez-vous tenir dans ces circonstances là et que comptez-vous faire réellement pour qu'on vous aime à nouveau?

Puis, c'est Pierre Lellouche, député de Paris, qui parle carrément de "fin de règne":

A deux ans et demi de l'élection vous êtes déjà en fin de règne, qu'est-ce que vous comptez faire?

# "Je suis content de pas être journaliste"

Enfin, c'est Malek Boutih, député d'Essonne, qui a admis avoir abandonner le journalisme:

En fait, j'ai voulu être journaliste et je ne l'ai pas fait et aujourd'hui, je comprends pourquoi.

Une position soutenue par Bruno Le Roux, patron du groupe socialiste à l'Assemblée:

J'ai vraiment de la chance de ne pas être journaliste et je m'en félicite chaque jour.

Du rab sur le Lab

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