Une députée PS de Corrèze compare le livre de Valérie Trierweiler à "Judas qui a trahi Jésus pour quelques deniers"

Publié à 14h05, le 04 septembre 2014 , Modifié à 19h33, le 17 octobre 2014

Une députée PS de Corrèze compare le livre de Valérie Trierweiler à "Judas qui a trahi Jésus pour quelques deniers"
Sophie Dessus, le 4 septembre 2014 © Montage Le Lab

TRAÎTRESSE - Sophie Dessus est "choquée" et "interloquée" par le livre de Valérie Trierweiler, Merci pour ce moment, déjà numéro 1 des ventes sur Amazon. Jeudi 4 septembre sur BFMTV, la députée PS de Corrèze, qui a succédé à François Hollande à ce poste, y est allée très fort pour critiquer les écrits de l'ex-première dame.

Dénonçant le "gros coup financier" qui se cache "derrière tout ça", elle a même usé d'une métaphore biblique particulièrement osée pour descendre le livre en flamme :

Jamais je ne veux donner, je ne veux pas qu’on donne son argent… Enfin je ne souhaiterais pas…



Vous savez, ça me fait penser à Judas qui a vendu et trahi Jésus pour quelques deniers.

30 deniers, pour être exact. Valérie Trierweiler, elle, pourrait toucher plus de 600 000 euros grâce à son futur best-seller, tiré à 200 000 exemplaires. Sophie Dessus donne même un conseil à ceux qui seraient intéressés par les détails croustillants et les révélations que contient ce livre :

Piquez-le à quelqu'un si vraiment vous voulez le lire pour démentir derrière, mais n’achetez pas parce que c’est l’argent de la trahison.

L'élue de Corrèze dit ne pas comprendre "qu'une femme qui connaissait aussi bien les milieux politiques se soit laissée aller à un tel brûlot qui a pour but non seulement de toucher un homme, François Hollande, mais aussi de toucher aux institutions" de la République. Elle ne "veut pas croire" certaines "choses" décrites par Valérie Trierweiler, notamment son mépris supposé pour les pauvres, qu'il surnommerait "les sans dents" :

La passion l’a emporté totalement sur la raison chez Valérie Trierweiler et on ne peut pas ne pas vouloir rétablir la vérité.

[Bonus] La visite guidée de la "chambre d'étudiant" de François Hollande à Tulle, par Sophie Dessus

Un peu plus tard dans la journée, la députée a remis le couvert, emmenant les caméras de BFMTV dans la chambre que François Hollande a longtemps occupée à Tulle, afin de prouver la simplicité du chef de l'État et son absence totale de mépris envers les plus modestes. Un logement sans fioritures : un lit, un fauteuil, une table basse, une télévision, un bureau... Et Sophie Dessus d'argumenter :

A peine une chambre d’étudiant, avec une petite salle de bain où aujourd’hui, quelqu’un arriverait, même en HLM, on change tout le mobilier tellement c’est vétuste. Il mangeait sans même regarder presque ce qu’il mangeait, il mangeait presque pour se nourrir, avec des dossiers à côté de lui, en travaillant, en répondant au téléphone s’il fallait. Je ne vois pas François Hollande faire le tri entre la Mara des bois et la Gariguette.

Cette dernière phrase fait référence à une anecdote relatée par Valérie Trierweiler, selon laquelle le président de la république se refuserait à manger d'autres fraises que des gariguettes, plus chères que les fraises standards. Et ce ne serait pas là le seul caprice culinaire de François Hollande, à en croire son ex-compagne :

Il aime les grands restaurants [...], les grands hôtels [...], ne mange pas mes fraises si elles ne sont pas des "gariguettes", ne goûte pas aux pommes de terre si elles ne proviennent pas de Noirmoutier, et met directement à la poubelle la viande si elle est sous vide.

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