Réforme fiscale et prélèvement à la source : Jean-Marc Ayrault se rappelle aux bons souvenirs de François Hollande et de la majorité

Publié à 11h21, le 13 décembre 2014 , Modifié à 11h21, le 13 décembre 2014

Réforme fiscale et prélèvement à la source : Jean-Marc Ayrault se rappelle aux bons souvenirs de François Hollande et de la majorité
Jean-Marc Ayrault. © Reuters.

A TÂTONS – L’idée d’une réforme fiscale qui aboutirait au prélèvement de l’impôt sur le revenu à la source avance. Doucement. Progressivement. A tâtons. Comme l’a révélé Europe 1, le 12 décembre, François Hollande a demandé aux députés socialistes de plancher sur un dispositif de prélèvement à la source. Ainsi cette hypothèse fait partie de pistes de travail évoquées par François Hollande avec des députés socialistes, mais aucune décision sur cette réforme n'est à l'ordre du jour, a confirmé l’AFP aurpès de plusieurs parlementaires PS.

Ni une, ni deux, Jean-Marc Ayrault s’est rappelé aux bons souvenirs de François Hollande et de la majorité. En novembre 2013, son chant du cygne avait été de lancer un projet de remise à plat de la fiscalité. Un dernier coup qui lui avait permis de prolonger de quelques mois son bail à Matignon. Mais son projet de réforme était depuis passé à la trappe, malgré les rappels épisodiques de certains frondeurs.

Alors, en apprenant que François Hollande remettait l’idée du prélèvement à la source sur la table, l’ancien Premier ministre n’a pu s’empêcher de tweeter l’interview qu’il avait accordé en 2013 aux Echos et dans laquelle il annonçait que "le temps (était) venu d’une remise à plat de notre fiscalité". "Ne perdons plus de temps!", a ainsi lancé malicieusement l'ancien Premier ministre.

Outre la retenue à la source, François Hollande a mentionné mercredi soir lors d'une rencontre informelle à l'Elysée avec des membres socialistes de la commission des Finances trois autres sujets sur lesquels "travailler utilement" : l'éventuelle transformation du CICE (crédit d'impôt compétitivité emploi) en allègement de cotisations sociales, les modalités de la fusion prime pour l'emploi-RSA, ainsi que l'évaluation du périmètre d'une taxe sur les transactions financières.

"Ce n’est pas la priorité du moment", a cependant tempéré le chef de file des députés PS à la commission des Finances, Dominique Lefebvre.

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