#QAG - Un mardi sans séance de questions au gouvernement, ce n'est pas un vrai mardi. Mais, ce 17 mars, à cinq jours du premier tour des départementales, les députés se retrouvent bien pour questionner les ministres. Comme toujours, le Lab vous livre ses instants choisis.
Avec au menu :
#DirectAn Suivez en direct en séance publique les #QAG à partir de 15h http://t.co/uRo2QHkCP1pic.twitter.com/bvh3SgDkIN
— Assemblée nationale (@AssembleeNat) 17 Mars 2015#Valls abonné absent
Comme mercredi 11 mars, Manuel Valls est absent de l'hémicycle et n'assiste pas à la séance de questions au gouvernement.
Le Premier ministre est en campagne à Metz pour les départementales. Il n'est pas le seul à en juger par les rangs clairsemés de l'Assemblée.
#Positionnement
Les bancs de l'Assemblée sont très clairsemés. Ce qui autorise toute les folies quant au choix de sa place dans l'hémicycle.
Ainsi, ce mardi 17 mars, François Fillon est assis juste derrière… Emmanuel Macron.
#Gloire
Poser une question au gouvernement est un moment important dans la vie d'un député. Autant l'immortaliser. Bonne camarade, l'élue PS d'Ille-et-Vilaine Marie-Anne Chapdelaine prend donc en photo Marcel Rogemont.
Et voici le résultat, tweeté dans la foulée par Marie-Anne Chapdelaine :
#directan Intervention forte,opportune de notre collègue @marcelrogemont sur notre politique économique pic.twitter.com/TLIHOML6U3
— chapdelaine_marie_an (@ma_chapdelaine) 17 Mars 2015#Départementales
Manuel Valls n'est pas là. Mais cela n'empêche pas le député UMP Sébastien Huygue de poser directement sa question au Premier ministre, espérant que quelqu'un dans son camp lui transmette.
Et, comme le FN, le député du Nord accuse Manuel Valls de faire campagne pour les départementales aux frais de l'État - ce qui est faux, comme l'avait montré le Huffington Post . Il dit :
"Monsieur le Premier ministre, quand allez-vous respecter les républicains et la République dont vous vous prévalez à longueur de temps mais dont vous trahissez en permanence et l'esprit et l'idéal et les usages en utilisant sans vergogne les moyens de la République pour faire une campagne électorale au seul profit du Parti socialiste.
"
#Compétences
François de Mazières est très colère. Le député UMP interroge le gouvernement à propos de la réforme territoriale, s'étonnant qu'après des heures et des heures de débat, on ne connaisse toujours pas clairement, à cinq jours des départementales, les compétences du département.
C'est Marylise Lebranchu qui lui répond :
"La triste réalité c'est que vous allez de semaine en semaine redire la même chose. Du coup de je vais vous redire la même chose.
"
Et la ministre de la Décentralisation de rappeler que le gouvernement s'est engagé en octobre à ce que les compétences du département ne changent pas en seconde lecture du projet de loi sur la réforme territoriale.
#Rythme
Où l'on reparle de la réforme des rythmes scolaires. C'est la députée UMP Valérie Lacroute qui est à l'origine, posant une question sur ce thème à Najat Vallaud-Belkacem. Ou plutôt sur le monde rural, "à l'agonie" selon elle, citant en exemple des maux de ce monde la réforme des rythmes scolaires, donc, et la nouvelle géographie prioritaire de l'éducation. Elle dit :
"Les parents sont en colère. Les enfants ne tiennent plus le rythme, votre nouveau rythme.
"
La ministre de l'Éducation répond :
"Je me demande à quel moment exactement du quinquennat vous allez comprendre que la réforme des rythmes scolaires a force de loi et qu'elle s'applique partout. Et qu'elle s'applique partout. Et que c'est une obligation qui va dans l'intérêt des enfants.
"
Najat Vallaud-Belkacem rappelle que la commune de Nemours, où est élue Valérie Lacroute, s'est vue versée 130.000 euros cette année "pour permettre d'installer ces activités périscolaires". Expliquant que cette réforme fonctionne, la ministre est largement huée par la droite.