TABLE DE DIVISIONS - Thierry Mariani a sorti sa calculette et les comptes ne sont pas bons. Dans un Exclusif de L’Express daté du mercredi 13 août, le député UMP des Français de l’étranger se désole de la baisse du nombre d’adhérents dans son parti. Mariani l’explique aussi simplement qui s’il devait démontrer que 1 + 1 = 2.
"En 1983, après deux ans de présidence Mitterrand, nous gagnons les municipales et multiplions par deux le nombre d’adhérents RPR par rapport à 1981. En 2014, après deux ans de présidence Hollande, nous gagnons les municipales et divisons par deux le nombre d’adhérents par rapport à 2012…
"
L’UMP paie ainsi un lourd tribut des affaires et autres dissensions qui existent au parti. Fin juin 2014, l’UMP comptait 161.000 adhérents. Pas besoin de calculette pour noter l’hémorragie des encartés, qui, selon Le Point, étaient au nombre de 280.000 en 2012.
Mais que Thierry Mariani se rassure. Déjà, l’UMP n’a pas divisé le nombre de ses adhérents par deux mais on lui pardonnera cette exagération mathématique sans doute volontaire.
Surtout, aussi vrai que 1 + 1 = 2 (on l’a déjà vu), 161.000, c’est mieux que 124.000. Or, selon une enquête d’Europe 1, il y un an, en juin 2013, l'UMP ne compait plus que 124.000 adhérents. "Il y aujourd’hui, à la fin du premier semestre, plus d’adhérents à l’UMP et une vraie dynamique liée à ce qui touche Nicolas Sarkozy", analysait ainsi Edouard Courtial, délégué général aux fédérations de l'UMP, et proche de l’ex-président