Il n’oubliera pas ceux qui l’ont lâché et qui ne l’ont critiqué, dans son camp, sur son tweet polémique du 7 mai . Dans cette liste que Thierry Mariani gardera en tête pourrait figurer Marie-Laure Harel.
Conseillère UMP du 3e arrondissement de Paris, parfois présentée comme "une mini-NKM" , cette ancienne chargée de mission à l’Elysée sous Nicolas Sarkozy, favorable au mariage gay , s’est totalement désolidarisée des propos tenus par l’ancien ministre des Transports sur le rapt des écolières au Nigeria, qui déculpabiliserait l'Europe et l'Occident.
Invitée d’i>Télé, jeudi 8 mai, l’élue parisienne s’est "posée la question" de savoir pourquoi Jean-François Copé n’avait pas décidé de sanctions. Le président de l’UMP a simplement "déploré" les mots de Thierry Mariani , leader de la Droite populaire, courant droitier de l’UMP.
Pour Marie-Laure Harel, Thierry Mariani devrait être exclu du parti. Pour ce tweet ainsi que pour l’ensemble de son œuvre, selon elle :
"Je suis UMP et je vous le dis, il n’en est pas à son premier débordement homophobe, xénophobe, etc. Je voudrais que quelqu’un comme ça ne soit plus à l’UMP.
"
"Je trouve qu’il renvoie une image complètement réactionnaire, conservatrice", fustige-t-elle encore avant d’expliquer ce qui l’a fondamentalement choqué dans le tweet de Thierry Mariani :
"Le plus grave dans son tweet, c’est le hashtag #déculpabilisation : ‘Merci les Talibans de nous donner bonne conscience à nous les petits blancs en Europe’. Il est minable à tous points de vue.
"
Une comparaison qui avait déclenché l’ire de la gauche. Jean-Christophe Cambadélis a ainsi écrit un communiqué dans lequel il dénonce le message de Thierry Mariani, le comparant au discours de Dakar de Nicolas Sarkozy en 2007 :
"Même en 140 signes, on peut faire aussi mal que dans un discours de Dakar.
"