Violences contre des synagogues : Manuel Valls refuse que soit "importé" en France le conflit israélo-palestinien

Publié à 07h04, le 14 juillet 2014 , Modifié à 07h04, le 14 juillet 2014

Violences contre des synagogues : Manuel Valls refuse que soit "importé" en France le conflit israélo-palestinien
© Maxppp.

Dimanche 13 juillet, en marge d’une manifestation en soutien aux Palestiniens et à la population de Gaza, des heurts ont eu lieu avec notamment des violences contre deux synagogues parisiennes. Anne Hidalgo, maire de Paris, a condamné "fermement ces actions qui ont visé des lieux de cultes",  tout en félicitant "le professionnalisme des forces de l’ordre".

Le Premier ministre Manuel Valls s’est quant à lui fendu d’un communiqué pour "condamner les violences", " avec la plus grande fermeté". Et le locataire de Matignon d’ajouter, dénonçant des actes "inadmissibles" :

Manuel Valls tient à rappeler avec force que la France ne tolérera jamais que l’on essaie par la violence des mots ou des actes d’importer sur son sol le conflit israélo-palestinien.

Pour Philippe Dallier, sénateur UMP de Seine-Saint-Denis, "c’est la République qui est mise en cause". L’élu dénonce également TF1 qui n’a pas parlé de ces heurts, concentrée en ce dimanche soir du 13 juillet sur la finale de la Coupe du monde de football entre l'Allemagne et l'Argentine. "Une honte", ajoute cet élu UMP.

Thierry Mariani, député UMP des Français de l’étranger et membre fondateur de la Droite populaire, dénonce quant à lui un "deux poids deux mesures" dans le traitement de cette information :

L’ancien ministre de Nicolas Sarkozy a par ailleurs retweeté un membre de l’UMP demandant la démission du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve.

Du rab sur le Lab

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