Alain Juppé ne veut pas dire qu’il n’y a pas de "problème Sarkozy"

Publié à 10h45, le 15 décembre 2015 , Modifié à 10h45, le 15 décembre 2015

Alain Juppé ne veut pas dire qu’il n’y a pas de "problème Sarkozy"
Alain Juppé et Nicolas Sarkozy. © AFP

On enfonce des portes ouvertes si l’on écrit que Nicolas Sarkozy et Alain Juppé n’iront pas voir le tout nouvel opus de Star Wars ni ne passeront les fêtes de fin d’année ensemble. Les deux probables futurs rivaux pour la primaire de la droite et du centre sont sur deux lignes radicalement différentes. Et tant les résultats des élections régionales (avec six régions plaçant le FN en tête au premier tour ) que le nouveau débat sur le calendrier de la primaire ne vont pas rabibocher ces ennemis de trente ans.

Invité de la matinale de RTL ce mardi 15 décembre, le maire de Bordeaux est d’abord interrogé sur la demande d’une partie de LR, émanant principalement de soutiens de Nicolas Sarkozy, d’avancer la date du scrutin. Et il n’y est pas franchement favorable, souhaitant que cette élection soit "incontestable" et "solide" et craignant qu’une organisation à la va-vite ne l’empêche d'être exemplaire.

Relancé dans la foulée pour savoir s’il y a, à droite, "un problème Sarkozy" (et ça n’a rien à voir avec l’escapade au Parc des Princes du président de LR en pleine soirée électorale ), l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac préfère botter en touche. En étant un peu mesquin, on pourrait rappeler que "qui ne dit mot consent".

Toujours est-il qu’à cette question, Alain Juppé ne veut pas répondre qu’il n’y a pas de problème avec l’ancien chef de l’Etat. Voilà ce qu’il dit :

"

Je ne sais pas s’il y a un problème Sarkozy. C’est aux Français de le dire et à nos militants de le dire.

"

Et ça tombe bien, il y aura bientôt une primaire pour trancher cela.

Du rab sur le Lab

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