Il y a le discours officiel. Et les messages officieux. Officiellement, par la voix de son premier secrétaire Harlem Désir, le PS a félicité la victoire d’Angela Merkel en Allemagne, réélue pour un troisième mandat.
Le PS a ainsi tenu dimanche soir à rappeler l'attachement des socialistes français "à l'amitié entre l'Allemagne et la France ainsi qu'à la nécessité d'un moteur franco-allemand fort au service de l'Europe".
Mais il y a des voix divergentes de la ligne officielle. Dans la même veine que ceux qui demandaient il y a plusieurs mois une "confrontation" avec l’Allemagne, comme le président de l’Assemblée Claude Bartolone ou même… le PS, plusieurs élus socialistes ont rappelé cette "nécessité" dès la réélection de la chancelière.
Ainsi le député PS des Français de l’étranger, Pouria Amirshahi :
Maintenant que #Merkel est renforcée politiquement, c'est quoi le plan ? On attend encore ou on assume enfin 1 #confrontation ? #ilesttemps — Pouria Amirshahi (@PouriaAmirshahi) September 22, 2013
La victoire de Mme #Merkel est évidemment incontestable. Mais elle nous pose un problème politique majeur, qu'il vaut mieux poser lucidement — Pouria Amirshahi (@PouriaAmirshahi) September 22, 2013
Ou encore le depute PS des Français du Benelux, Philip Cordery, pour qui la victoire de Merkel est "une mauvaise nouvelle" :
#Merkel frôlerait la majorité absolue en #Allemagne. Mauvaise nouvelle. Le combat pour la #réorientation de l'Europe continue. #Europe2014 — Philip Cordery (@PhilipCordery) September 22, 2013
A droite, les députés, entre autres, n’ont pas manqué de jubiler et de provoquer la majorité socialiste et François Hollande.
Comme par exemple Bruno Le Maire :
Très heureux de la victoire de @AngelaMerkel en Allemagne. Il est temps de renouer un lien de travail et de confiance avec les Allemands. — Bruno Le Maire (@Bruno_LeMaire) September 22, 2013
Luc Chatel :
Monsieur le Président prenez une initiative forte avec l'Allemagne, osez la fédération franco-allemande ! @FMH_UMP@jpraffarin — Luc CHATEL (@LucChatel) September 22, 2013
Ou encore Dominique Bussereau, plus incisive encore :
Si le Président à le sens de l'histoire le moment est venu d'une initiative fédérale franco-allemande pour le renouveau de l'Europe. — Dominique Bussereau (@Dbussereau) September 22, 2013