Comment le PS assume sa volonté de "confrontation" avec l’Allemagne

Publié à 12h33, le 29 avril 2013 , Modifié à 12h38, le 29 avril 2013

Comment le PS assume sa volonté de "confrontation" avec l’Allemagne
David Assouline. (Capture d'écran)

Le PS assume. Et maintient l’idée d’une "confrontation" avec l’Allemagne, terme pourtant rejeté par Jean-Marc Ayrault comme par Manuel Valls, qui a recadré la sortie sur le sujet de Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale.

Ce lundi 29 avril, lors du traditionnel et hebdomadaire point presse du Parti socialiste, le porte-parole du parti, David Assouline, a affirmé assumer le terme de "confrontation" et minimisé la polémique, "organisée et exagérée par la droite", selon lui et issue d’un "premier brouillon d’un avant-projet" de résolution sur la politique européenne.

Le sénateur de Paris a tout d’abord tenu à rappeler que "l’Allemagne et le peuple allemand sont nos amis", mais que "l’austérité et les conservateurs" sont les adversaires. Ainsi, le PS persiste à parler de confrontation. Mais d’une confrontation politique :

Nous assumons la confrontation politique avec eux. Ce n’est pas un problème de personnes ou de pays, mais de ligne politique.

Et le porte-parole du PS d’ajouter qu’il ne s’agit en aucun cas d’une stigmatisation d’un pays, mais de la volonté de combattre l’austérité. Partout en Europe.

La ligne du PS ? Une ligne déterminée de lutte contre l’austérité en Europe. […]

Nous revendiquons une confrontation politique avec les conservateurs qui prônent l’austérité.

Du rab sur le Lab

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