Les ambitions de Claude Bartolone sur Matignon témoignent du "dysfonctionnement des institutions", juge Alain Minc

Publié à 12h25, le 29 avril 2013 , Modifié à 12h25, le 29 avril 2013

Les ambitions de Claude Bartolone sur Matignon témoignent du "dysfonctionnement des institutions", juge Alain Minc
Alain Minc sur Public Sénat - Radio Classique, mardi 12 mars (capture d'écran)

#POINTCONSTITUTION - Alain Minc, interrogé par Nice Matin au sujet de la-campagne-pour-Matignon-qui-ne-dit-pas-son-nom de Claude Bartolone, et qui a notamment appelé à l'engagement d'un "deuxième temps du quinquennat", est absolument catégorique.

Cette déclaration, c'est, juge-t-il, le signe d'un véritable "dysfonctionnement des institutions".

Et l'ancien conseiller officieux de Nicolas Sarkozy détaille:

Quand, sous la Ve République, a-t-on entendu un président de l'Assemblée nationale, de la même couleur politique que le chef de l'État l'interpeller sur des sujets politiques ?

Ce sont des mœurs de République parlementaire.

Alain Minc, dans ce même entretien, décerne également bons points et sanctions à destination du couple exécutif.

Et, aussi surprenant que cela puisse paraître, l'économiste décerne un satisfecit à Jean-Marc Ayrault, qu'il juge "plus lucide [...], plus courageux [et faisant preuve de] plus de mérite" que François Hollande:

Quel est le profil du successeur de Jean-Marc Ayrault ?

Pour moi, c'est Jean-Marc Ayrault si on le laisse gouverner.

Du rab sur le Lab

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