Fleur Pellerin veut apprendre le code informatique aux écoliers français

Publié à 11h03, le 29 avril 2013 , Modifié à 12h30, le 29 avril 2013

Fleur Pellerin veut apprendre le code informatique aux écoliers français
Fleur Pellerin, le 14 janvier 2013 (maxppp).

MINISTRE 2.0 - Fleur Pellerin et les ordinateurs, c'est une grande histoire d'amour. La ministre déléguée aux PME, à l'Innovation et à l'économie numérique l'a répété sur RMC ce lundi 29 février. Elle aimerait même transmettre cette passion à ses jeunes compatriotes, en leur apprenant à développer des programmes informatiques. Ce qu'on appelle le code dans le jargon. Elle annonce :

Je suis favorable à ce qu'on apprenne à coder, le plus tôt possible. Pas seulement apprendre à taper et se promener sur internet. Moi j'ai appris à coder. J'y suis favorable. 

Je pense que c'est une manière d'aider nos enfants à mieux décrypter le monde qui les entoure. 

La ministre prend ainsi l'exemple d'un pays où les enfants débutent cet apprentissage très tôt :

Il y a des pays comme l'Estonie, où les enfants apprennent à coder à partir de sept ans ! A l'école primaire ! Des langages très simples, ça s'appelle le LOGO, c'est un langage très simple.

Jean-Jacques Bourdin est étonné. N'est-ce pas là la compétence du ministre de l'Education nationale ? Fleur Pellerin désamorce :

Vincent Peillon y est favorable aussi ! Il a présenté un grand plan numérique ! Il est très favorable à ce qu'on apprenne le développement et le codage dans l'enseignement secondaire. 

Visiblement à l'aise sur le terrain de l'éducation, Fleur Pellerin venue à l'occasion des assises de l'entrepreunariat, se permet même de faire l'annonce d'un prochain ajout dans les programmes et les outils scolaires :

Grâce aux nouvelles technologies, vous avez aujourd'hui des jeux sérieux, qui permettent aux enfants de manière ludique, comme on faisait pour la sécurité routière quand on était petits à l'école, qui apprennent ce que c'est une entreprise, l'économie, le chômage, des concepts économiques de base.

Donc on va développer dans les collèges et lycées des apprentissages de culture générale économique. Et aussi développer le goût du risque, de l'audace. 

Développer le goût du risque ? Probablement là un appel du pied aux entrepreneurs français, qui l'avaient tant critiquée lors de l'affaire des pigeons.

Du rab sur le Lab

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