JAMAIS DEUX SANS TROIS - Le scrutin majoritaire, décrié par les "petits" partis qui plaident, globalement, pour plus de proportionnelle, avait engendré en France une forme de bipartisme. Une vie politique polarisée autour du PS et de l’UMP.
Après la cantonale partielle de Brignoles, où le FN l’a emporté au second tour face à l’UMP alors que la gauche était éliminée dès le premier tour, la donne a changé, selon les députés Jean-Christophe Cambadélis (PS) et Thierry Mariani (UMP).
Dimanche 13 octobre, dans la dynamique de la soirée électorale, l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy et membre fondateur de la Droite populaire, Thierry Mariani a ainsi estimé, sur Twitter, que "nous sommes désormais en tripartisme" :
#Brignoles: une fois de plus le"Front Républicain"n'est pas la solution! Il est temps de réaliser que nous sommes désormais en "tripartisme" — Thierry MARIANI (@ThierryMARIANI) October 13, 2013
Ce lundi 14 octobre, sur Europe 1, le député-sniper PS de Paris, Jean-Christophe Cambadélis a développé le même raisonnement sur l’irruption d’un "tripartisme" dans le système politique français :
"Ce qui est intéressant, ce n'est pas tellement la victoire électorale mais que le FN se soit mis au centre de la vie politique française et qu'il sera l'enjeu des prochaines élections.
"
Le tripartisme est en marche entre le FN, la gauche avec le PS principalement et l'UMP.
Historiquement, le tripartisme est "une expression désignant la coalition gouvernementale formée entre 1946 et 1947 par les trois principaux partis politiques français d'après-guerre : la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO), le Parti communiste français (PCF) et le Mouvement républicain populaire (MRP)".