Après le Sarkothon, Philippe Poutou annonce que le NPA lance aussi une grande souscription

Publié à 10h02, le 13 août 2013 , Modifié à 10h02, le 13 août 2013

Après le Sarkothon, Philippe Poutou annonce que le NPA lance aussi une grande souscription
Philippe Poutou sur France 2. (Capture d'écran)

POUTOUTHON - Quel est le point commun entre le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) de Philippe Poutou et l’UMP de Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé ? "C’est l’argent", répond en rigolant l’ancien candidat de l’extrême-gauche à la présidentielle, invité ce mardi 13 août des 4 Vérités sur France 2.

Car, à l’instar de l’UMP qui a lancé une grande souscription pour renflouer son parti suite à l’invalidation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, le NPA a besoin d’argent.

Mais pas pour les mêmes raisons que l’UMP, comme le rappelle Philippe Poutou :

On a un objectif d’un peu plus de 1 million d’euros.

Contrairement à l’UMP, on a nos comptes de campagne de 2012 qui ont été validés. On n’a pas triché, on n’a pas magouillé, on n’a pas dépensé beaucoup non plus – 800 000 euros à peu près.

Non, les soucis financiers du NPA d’Olivier Besancenot ne sont donc pas liés à la présidentielle. Mais aux faibles scores du parti aux législatives de juin 2012.

On n’a pas de problèmes de ce côté-là mais on a des problèmes financiers car on n’a plus de financement public suite à nos petits scores électoraux aux législatives de l’année dernière.

On a besoin d’argent et on lance un appel à la population, aux salariés, au peuple de gauche qui pensent que la voix anticapitaliste doit se faire entendre.

L’objectif donc de cette souscription du mouvement anticapitaliste est de renflouer ses caisses pour les campagnes électorales à venir et ouvoir participer aux prochaines élections municipales et européennes.

Pour autant, Philippe Poutou espère-t-il un coup de pouce de Jean-François Copé comme certains socialistes ou communistes ont pu le faire, avec ironie, pour l’UMP ?

"Copé ne le fera pas et on en veut pas", répond-il presque hilare. Et d’ajouter : 

Qu’il se démerde de son côté.

 

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