Après son accident de scooter, Fillon repousse son entrée en campagne

Publié à 11h12, le 11 août 2012 , Modifié à 11h22, le 11 août 2012

Après son accident de scooter, Fillon repousse son entrée en campagne
François Fillon lors d'un déplacement dans le Loiret, accompagné de Laurent Wauquiez et Valérie Pécresse (Maxppp)

Ce sera le 26 août et non le 19. Après son accident de scooter en Italie, François Fillon souffre d'une fracture du pied et ne pourra commencer son "tour de France des fédérations UMP" aussi tôt que prévu.

C'est sur son transat, dans sa propriété de Solesmes dans la Sarthe, qu'il a reçu Ouest-France.

  1. "Je ne crois pas qu'il soit sain que Nicolas Sarkozy prenne position"

    Sur Ouest France

    Pas bougé. Après son accident de scooter italien, François Fillon est en vacances dans la Sarthe et doit remettre son entrée en campagne au 26 août, une semaine après la date prévue. Son premier déplacement ne sera pas en Haute-Loire mais chez lui, dans la Sarthe, à Saint-Denis-d'Orques.

    Ce repos forcé remet en cause ses plans : il ne partira pas en campagne avant Jean-François Copé, comme prévu initialement. Les deux hommes se lanceront dans la course au même moment puisque son principal opposant devrait officialiser sa candidature le 25 août, à la veille des journées de Maussane, son rassemblement politique.

    Son tour de France des fédérations est également contrarié. Lui qui avait prévu de travailler au corps les militants pour booster sa popularité va devoir limiter ses déplacements. Il explique à Ouest-France :

    Lorsque je serai complètement rétabli fin septembre, je reprendrai une campagne normale pour visiter toutes les fédérations.

    Dans la même interview, François Fillon revient sur le rôle de Nicolas Sarkozy dans cette élection pour la tête de l'UMP. Même s'il lui "parle souvent", l'ancien chef d'Etat doit respecter une certaine "neutralité" :

    Je ne crois pas qu'il soit sain qu'il prenne position et ce n'est pas du tout son intention.

    Il minimise au passage les soutiens des centristes comme Jean-Pierre Raffarin et Marc-Philippe Daubresse qui ont choisi le candidat Copé:

    Leur attitude est beaucoup moins liée à des questions de fond qu'à des questions de personne. On verra qu'une grande partie des centristes me rejoignent.

    Sûr de lui, il répète que ses bons sondages chez les sympathisants devraient se retrouver chez les militants car "il n'y a pas de différence".

    En fin d'interview, l'ancien Premier ministre a également un mot pour son successeur :

    J’ai du respect pour Jean-Marc Ayrault. C’est quelqu’un de solide.

    Quand il veut faire normal, il n’a pas besoin de se forcer. Ce n’est pas du cinéma.

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