Attentats à Paris : Jean-Marie Le Guen refoulé de l’accès à l’Élysée le 13 novembre

Publié à 13h42, le 18 novembre 2015 , Modifié à 13h42, le 18 novembre 2015

Attentats à Paris : Jean-Marie Le Guen refoulé de l’accès à l’Élysée le 13 novembre
© AFP

 C’est ce qu’on appelle la jurisprudence Lebranchu, du nom de cette ministre refoulée à l’entrée de l’université de son propre parti. C’est plus ou moins ce qu’a vécu Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État aux relations avec le Parlement, le soir du 13 novembre. Sauf que cette fois-ci , les circonstances sont différentes.

C’est ce que raconte le Canard Enchaîné du 18 novembre. Après les attaques terroristes à Paris, certains ministres sont invités à réunir à l’Élysée pour une réunion de crise, avant un Conseil des ministres exceptionnel à minuit. Jean-Marie Le Guen se présente donc rue du Faubourg Saint-Honoré, tout près de l’Élysée, pour accéder au bâtiment. Sauf que les policiers ne le reconnaissent pas.

Jean-Marie Le Guen dit alors :

 

"

Je suis Jean-Marie Le Guen … Je suis ministre.

"

Peu importe, le secrétaire d’État doit présenter ses papiers d’identité avant de passer le barrage de police. Une disposition compréhensible étant donné le contexte de ce soir-là.

L’important n’est pas là certes, mais au Lab, ça nous a fait sourire d’imaginer ce proche de Manuel Valls sortir ses papiers pour aller faire son travail. C’est tout.





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