Aurélie Filippetti défend les sanctions de France Télévisions contre le journaliste qui a filmé "le mur des cons"

Publié à 15h59, le 12 juin 2013 , Modifié à 15h59, le 12 juin 2013

Aurélie Filippetti défend les sanctions de France Télévisions contre le journaliste qui a filmé "le mur des cons"
Lors des questions au gouvernement, mercredi 12 juin (capture d'écran)

La mise à pied du journaliste Clément Weill-Raynal, auteur des images du "Mur des cons", par France Télévisions, pour une durée de sept jours, annoncée mardi 11 juin, est-elle normale ?

Oui, trois fois oui, répond ce mercredi 12 juin, la ministre de la Culture et de la communication, Aurélie Filippetti, autorité de tutelle de France Télévisions, à l’occasion des questions au gouvernement.

Il ne s’agit pas d’une entrave à la liberté d’expression, ni d’une entrave à la liberté de la presse. Ce journaliste a été sanctionné par sa hiérarchie, qui a estimé qu’il ne s’était pas comporté de manière loyale vis-à-vis de cette hiérarchie.

L'histoire racontée par Aurélie Filippetti, c'est celle d'un journaliste qui a donné son "scoop" à un concurrent, plutôt qu'au média qui l'emploie, explique-t-elle:

C’est donc une affaire interne à l’entreprise France Télévisions [...]

Il y a simplement eu une estimation, que ce journaliste aurait dû livrer ces images d’abord à l’entreprise qui l’emploie, France Télévisions, et non pas à un site internet concurrent, le site Atlantico.

Clément Weill-Raynal dénonce de son côté "une sanction injuste prise pour des motifs politiques".

Du rab sur le Lab

PlusPlus