Le PS vient encore de perdre un de ses leaders. Mais contrairement à Pascal Cherki, qui a claqué la porte du parti le 10 octobre dernier , le PS est cette fois responsable de ce départ. Selon les informations du Républicain Lorrain ce vendredi 13 octobre, l’ancienne ministre de la Culture Aurélie Filippetti a été "congédiée" – par courrier – du parti pour avoir soutenu une liste dissidente conduite par Philippe Gasparella aux élections sénatoriales.
"Elle n’a pas fait l’objet d’une procédure d’exclusion, mais s’est mise elle-même hors du parti", explique au Républicain Lorrain le premier fédéral, Jean-Pierre Liouville . "On n'est pas dans une logique d'exclusion mais de clarification", poursuit-il.
Contactée par le Lab, Aurélie Filippetti s’emporte contre la décision du PS local :
"Le terme 'congédiée' s’applique à des domestiques. J’ai été exclue.
"
Sur sa page Facebook , l’ancienne ministre de la Culture explique qu’elle a adressé un recours à la Commission nationale des conflits du PS. Elle explique :
"La procédure utilisée - la lettre recommandée - était sans doute ce que l’on pouvait attendre de plus élégant de la part de la Fédération de Moselle du Parti socialiste et de ses dirigeants. Le délit d’opinion n’existant pas en démocratie, n’ayant enfreint aucune règle interne, j’ai adressé un recours à la Commission nationale des Conflits du Parti Socialiste.
"