Bataille de l'UMP : les barons mettent la pression sur Jean-François Copé

Publié à 07h06, le 06 septembre 2012 , Modifié à 07h06, le 06 septembre 2012

Bataille de l'UMP : les barons mettent la pression sur Jean-François Copé
Jean-François Copé, à Paris, le 11 juillet 2012. (Reuters)

SIGNATURES – Après Bernard Accoyer, c’est au tour de Nathalie Kosciusko-Morizet, Gérard Larcher et Alain Juppé de demander à Jean-François Copé la tenue d'un bureau politique extraordinaire pour assouplir "les règles pour être candidat". "Si l’on ne peut pas se présenter sans avoir été Premier ministre ou secrétaire général…", déplore Bruno Le Maire dans le Parisien.

 

  1. "C’est rageant et ubuesque"

    Les ralliements à François Fillon se multiplient, les grognements aussi.

    A l’UMP, la règle des 7 924 parrainages nécessaires pour être candidat à la présidence du parti pose problème. Trop compliqué, disent les "petits candidats".

    Alors Nathalie Kosciusko-Morizet, Gérard Larcher et Alain Juppé –pourtant bienveillant à l’égard de Jean-François Copé- se sont engouffrés dans la brèche ouverte mercredi par Bernard Accoyer, l’ancien détenteur du Perchoir. 

    Leur souhait ?

    La tenue rapide d’un bureau politique extraordinaire pour assouplir "les règles pour être candidat" et "dissiper le malaise que suscite l’organisation de cette campagne", dixit le Parisien de ce jeudi. Une requête aussitôt repoussée par Jean-François Copé : "je suis désolé, ce sont les statuts".

    Un bureau politique, ordinaire lui, doit se tenir dans la semaine du 10 septembre. Une bonne raison pour ne pas en convoquer d’extraordinaire pour l’occasion. "Il y aura certainement une réflexion sur le sujet (des règles de l’élection, ndlr)", rétorque le secrétaire général de l’UMP.

    De son côté, Bruno Le Maire, semble remonté :

    C’est rageant et ubuesque. Si l’on ne peut pas se présenter sans avoir été Premier ministre ou secrétaire général, c’est qu’il y a un problème grave de démocratie à l’UMP.

     

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