Bernard Accoyer s’interroge sur la possibilité de vendre le siège de Les Républicains

Publié à 07h05, le 18 septembre 2017 , Modifié à 07h16, le 18 septembre 2017

Bernard Accoyer s’interroge sur la possibilité de vendre le siège de Les Républicains
Les 5.500 m² de la rue Vaugirard n’abriteront peut-être plus les Wauquiez, Ciotti, Morano,... © AFP

Au lendemain de l’élimination de Les Républicains au premier tour de l’élection présidentielle, des jeunes élus avaient mis en vente symboliquement le siège de leur parti sur le Bon Coin . Une boutade post-défaite qui commence à faire son chemin dans la tête des leaders de LR.

En novembre 2011, l’UMP déménageait dans ses nouveaux locaux, au 238 rue Vaugirard, dans le XV arrondissement de Paris. Deux présidentielles perdues plus tard, la question se pose sérieusement dans les rangs de la droite. Ainsi, l’actuel secrétaire général de LR Bernard Accoyer s’interroge dans les colonnes du Parisien , ce lundi 18 septembre :

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Est-ce bien rationnel d’avoir des locaux aussi grands, surtout dans une période où nous sommes dans l’opposition ?

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Car c’est bien là le problème, les caisses de LR sont bien vides. Les revers électoraux ont grevé les fonds du parti, endetté à hauteur de 55 millions d’euros. Et le bâtiment est devenu bien trop grand pour l’actuelle organisation. Il y a 6 ans, quand l’UMP avait acheté le bâtiment (pour 40 millions d’euros), 130 salariés travaillaient à plein temps dans les 5.500 m² de bureaux. Aujourd’hui, ils ne sont plus que… 75.

La vente du siège pourrait bien devenir un sujet pour l’élection du futur président. Si Laurent Wauquiez ne s’est pas encore prononcé, l'une de ses rivales, Florence Portelli, elle, a déjà un avis bien tranché :

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Avoir un siège dans le fin fond du XV arrondissement et desservi par une seule ligne de station de métro, c’est quand même la galère, sauf pour celui qui vient avec une voiture avec chauffeur. Et c’est assez révélateur des gens qui ont dirigé ce parti ces dernières années, c’est-à-dire totalement déconnectés de leur base.

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LR n'est pas le seul parti concerné par ces questions immobilières. Pour renflouer ses caisses, le PS s'apprête à vendre son siège de le rue de Solférino

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